Bac 2012 : le dernier "examen final" ?

La majorité des Français approuverait que les notes obtenues au fil des années lycée entrent dans la moyenne du baccalauréat.

"Travail assidu", "élève sérieuse et appliquée", "élève studieux et régulier", c'est encourageant, mais à quoi sert la constance en terminale ? Certes, un dossier scolaire en or ouvrira les portes des classe préparatoires, des meilleures écoles et de certaines filières sélectives après les résultats du baccalauréat... Encore faut-il décrocher le Bac !

Le diplôme, tel qu'il est organisé aujourd'hui, fait la part belle à la chance et interdit toute défaillance. Pour ne pas que l'angoisse et le stress ruinent des années d'investissement et la perspective d'un cursus d'excellence, plus de huit Français sur dix (85%) souhaitent une part de contrôle continu dans l'examen du baccalauréat.
Un sondage Ifop pour Sud Ouest Dimanche note une augmentation de 25 points des partisans de cette proposition par rapport à février 2005, l'institut de sondage relève par ailleurs que la part des opposants est quant à elle descendue de 34% à 14% (-20 points) en l'espace de sept ans.

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Classe d'examen. © drivepix - Fotolia.com

L'Ifop observe dans le détail que plus les interviewés sont âgés, plus ils ont tendance à se prononcer en faveur de l'introduction d'une part de contrôle continu dans le baccalauréat.

Les plus concernés, à savoir les 15 à 24 ans, sont tout de même 80% à l'approuver, mais ils représentent la tranche d'âge qui adhère le moins à ce projet, contre 89% des 50 à 64 ans par exemple.

Au regard de la profession exercée par la personne interrogée, l'Ifop remarque que les catégories populaires (88%), en particulier les ouvriers (91%) sont parmi les plus favorables à une réforme du baccalauréat.

A l'inverse, les professions libérales et cadres supérieurs (diplômés) sont un peu moins nombreux à se prononcer pour un tel changement, avec une adhésion qui oscille autour de 78%.

En outre, un clivage géographique existe puisque les habitants de la région parisienne sont moins nombreux à approuver l'introduction du contrôle continu (80%, contre 86% en province). Et vous, qu'en pensez-vous ?

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Ce sondage a été réalisé par téléphone du 14 au 15 juin auprès d'un échantillon de 1.003 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, selon la méthode des quotas.