23% des couples pratiqueraient le "no sex" pour relancer le désir

Une étude du site de rencontre Parship.fr révèle qu'un couple sur quatre envisage le "no sex", ces courtes périodes d'abstinence sexuelle, comme un moyen de relancer le désir.

23% des couples pratiqueraient le "no sex" pour relancer le désir
© Yuri Arcurs - Fotolia

A l'heure où connaitre une traversée du désert ou pire, annoncer ne pas aimer le sexe du tout, choque autant qu'exécuter un "Te Deum Punk" encagoulée en plein coeur de Moscou, il semblerait que le mouvement "no sex" gagne du terrain. Pourtant, une très sérieuse étude a prouvé récemment que les hommes songeaient au sexe 19 fois par jour contre 10 fois pour les femmes... Alors, pourquoi tant de privation ?

Le "no sex" pour mieux se retrouver

Une conversation enflammée plutôt qu'une nuit débridée, une tisane "douce nuit" plutôt qu'une nuisette sexy... 23 % des 1400 célibataires interrogés par le site de rencontre Parship.fr déclarent avoir déjà vécu une situation d'abstinence ou l'envisagent afin de s'intéresser différemment à son partenaire. Seulement une personne sur deux n'envisage pas du tout l'absence de sexualité dans son couple. 

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Un couple heureux © Yuri Arcurs - Fotolia

L'avis du psy

Cécile de Donno, psychologue-coach pour Parship.fr décrypte les résultats en affirmant que "la sexualité active serait donc détrônée par le "no sex" au profit d'un échange d'intimité différent qui ouvrirait vers une complicité et un lien particulier excentrés du désir sexuel".

Témoignage

Graziella, 43 ans, a livré au magazine Psychologies ce qu'est pour elle "le jeu de l'abstinence érotique". Elle a imaginé raviver la flamme de son couple en se refusant à son compagnon. Après l'accouchement de sa fille en 1996, le désir n'était plus le même qu'auparavant. Changement de corps, hormones en chute libre, traces peu glamour d'une jeune maman... bref, rien de franchement excitant. Son compagnon, compréhensif, a alors adapté ses gestes en étant plus tendre et plus respectueux. Graziella, elle, voulait "retrouver la fièvre, la sauvagerie de [leurs] corps à corps". Elle décide donc de se refuser à lui et les résultats ne tardent pas à arriver "quelque chose dans son regard s'est rallumé". Elle explique accepter les caresses mais repousser le moment fatidique de la pénétration. Elle lui disait "non, pas cette fois" comme dans un jeu, faisant d'eux des êtres "à la fois comblés et frustrés". C'est ce qui a permis au couple de retrouver l'intensité des débuts.

Les limites de la pratique

Attention à ne pas imaginer un jeu trop malsain qui risquerait de créer une frustration sexuelle...voire une rupture si les partenaires ne sont pas sur la même longueur d'onde. Donc, un conseil, ne perdez pas votre complicité à vouloir trop jouer !

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