1950-2014 : l'impressionnante métamorphose de la femme
La pin-up des fifties était plus petite, plus légère et plus fine qu'aujourd'hui. Une transformation qui s'explique par l'hygiène de vie, le stress et l'alimentation selon une étude britannique.
Les femmes évoluent avec leur temps. Une étude impressionnante, menée par The College of Podiatry in London et publiée dans le Daily Mail, dresse le portrait de la femme des années 1950 et la compare à celle d'aujourd'hui. A travers leurs différences, il est possible de voir les marques laissées par 60 ans d'histoire et de mesurer l'impact de l'émancipation.
Quelles différences ? Dans les fifties, la gent féminine mesurait en moyenne 1m53 pour 61 kilos et elle s'habillait en 40. Aujourd'hui, les filles portent du 44, pèsent 65 kg et mesurent 1m63. Pour les chaussures, elles faisaient du 36 dans les années 1950 contre du 39 aujourd'hui. Les pieds ont dû s'adapter à ces changements de morphologie : ils sont devenus plus robustes pour supporter une masse corporelle plus lourde.
Les habitudes alimentaires. L'histoire peut expliquer ces modifications. Le rationnement de la Seconde Guerre Mondiale a bouleversé les comportements alimentaires. Seulement 15 % des foyers avait un frigo dans les années 1950. Les femmes achetaient les ingrédients le jour même et étaient addicts aux plats faits maison. Elles ne consommaient que 1 800 calories au quotidien, tandis que nous en consommons en moyenne 2 200. Elles ne se privaient pas mais mangeaient beaucoup plus frais. Quand le fait-maison est un partenaire minceur... A vos fourneaux !
L'exercice physique. "Dans les années 50, ce que faisaient les femmes en une journée était plus physique - shopping, tâches ménagères, courses pour nourrir la famille. Elles n'étaient pas assises devant un ordinateur pendant 8 heures", relève Wendy Powell, coach personnelle au Royaume-Uni, dans le Daily Mail. Se déplacer à pied était aussi le seul moyen pour celles-ci de se mouvoir : 85 % de la population ne possédait pas de voiture. La coach insiste : "Aussi, parce que beaucoup de mères travaillent maintenant, autant qu'elles ont de choses à faire à la maison, elles dorment moins, ce qui encourage la production de cortisol - une hormone produite en état de stress qui provoque la prise de poids." Aujourd'hui, les femmes sont soumises à de nombreuses exigences : être une bonne mère, une excellente ménagère, une working-girl qui a du cran, mais aussi être la plus belle et entretenir un corps sain. De quoi stresser même les plus zens !
L'alcool. La femme d'autrefois consommait de l'alcool uniquement pour les grandes occasions. En 2014, le moindre prétexte est suffisant pour prendre l'apéro. Le verre de vin devient une habitude, le cosmopolitain aussi... "L'alcool augmente notre appétit en raffinant nos glucides qui sont connus pour avoir un effet sur notre métabolisme, encourageant le gras sur le ventre. Ce n'est pas seulement 'non désiré' par toutes les femmes, mais inquiétant à cause de la graisse abdominale qui est la plus dangereuse car elle peut engendrer des maladies de cœur et du diabète", explique le Dr Amina Aitsi-Selmi toujours dans le média britannique.
Une alimentation peu équilibrée, une hygiène de vie à revoir, un stress continuel et une trop forte consommation d'alcool... En 2014, la femme ne fait rien comme il faut et son corps en pâtit. Sauf qu'au moins, elle fait ce qu'elle veut !
