Hillary Clinton: des mails compromettants

L’ancienne First Lady, qui pourrait bientôt se déclarer candidate aux Présidentielles, est embourbée dans un scandale à cause de correspondances privées. Hillary Clinton est soupçonnée d'avoir violé la loi pendant son mandat à la tête des affaires étrangères des Etats-Unis.

Voilà une affaire qui tombe mal pour Hillary Clinton : alors qu’elle est pressentie pour l’investiture démocrate en vue des Présidentielles de 2016, l’ancienne secrétaire d’Etat américaine se retrouve au cœur d’une polémique.
Selon une enquête révélée par le New-York Times le 2 mars, Hillary Clinton, 67 ans, pourrait avoir violé les lois fédérales sur l’archivage de données. Et aux Etats-Unis, on ne plaisante pas avec la sécurité…
L’épouse de Bill Clinton, qui a démissionné en 2013, aurait travaillé à partir de son adresse mail personnelle pendant les quatre années passées à la tête de la diplomatie américaine, sous la première présidence de Barack Obama.
Le problème ? Les messageries des membres de l’exécutif sont censées être sécurisées, ce qui n’est pas le cas d’une messagerie personnelle. La loi fédérale prévoit par ailleurs que la correspondance des personnalités officielles soit conservée en archives.
"Ses assistants n'ont pris aucune mesure, à l'époque, pour faire protéger ses courriels personnels sur les serveurs du département d'Etat, comme l'impose la loi fédérale sur les archives", explique le  quotidien américain.
Jason Baron, avocat chez Drinker Biddle & Reath et ancien responsable des litiges de l'administration des Archives nationales des Etats-Unis ajoute : "Il est difficile d'imaginer un scénario dans lequel une agence gouvernementale pourrait être fondée à autoriser un haut responsable à ce niveau d'utiliser uniquement sa messagerie privée comme moyen de communication pour conduire les affaires du gouvernement".
Hillary Clinton aurait depuis remis au département d’Etat près de 55 000 pages de courriels issus de sa boîte personnelle pour prouver sa bonne foi. 

Hillary Clinton ©  Marcio Jose Sanchez AP SIPA