Travail le dimanche : la loi Macron à l'Assemblée nationale

Le projet de loi Macron et la question sensible du travail le dimanche arrivent lundi 26 janvier dans l'Hémicycle, pour deux semaines de débat.

Le projet de loi Macron, défendu par le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, destiné à libérer l'économie française, fait son entrée lundi 26 janvier à l'Assemblée nationale. Ce projet de loi viserait à lever des "blocages" de l'économie. Ce qui en ressort surtout, c'est la question épineuse et compliquée du travail le dimanche. La loi souhaite étendre le travail dominical et libéraliser des professions réglementées du droit (notaires, huissiers, etc.). Ce sont les élus qui décideront du nombre de dimanches, compris en 0 et 12, de ce fait, les 5 dimanches travaillés proposés à l'origine seront supprimés. 
Ce qui est prévu : ce projet de loi pour la croissance et l'activité propose que tous les salariés qui travailleront le dimanche dans les zones touristiques et commerciales soient rémunérés en plus (une liste précise a été établie). Cependant, les entreprises industrielles, artisanales et commerciales où l'ouverture du dimanche est nécessaire par les contraintes de production, de l'activité ou des besoins du public ne bénéficieront pas d'une rémunération majorée. Ce sont les élus qui décideront du nombre de dimanches, compris en 0 et 12, de ce fait, les 5 dimanches travaillés proposés à l'origine seront supprimés. 
Est-ce sur la base du volontariat ? 
Légalement, les salariés doivent donner leur accord pour travailler le dimanche. Certaines mesures créent d'ors et déjà des désaccords à gauche et à droite. Aussi, une manifestation à l'appel de plusieurs syndicats est prévue pour mardi 27 janvier à la mi-journée à Paris, pour dénoncer ce qui fâche, soit la "banalisation du travail du dimanche et de nuit".