Boko Haram : 241 femmes et enfants seraient sortis des griffes des terroristes

D’après les affirmations de l’armée nigériane, 241 femmes et enfants auraient été libérés au cours d’offensives contre le groupe islamiste Boko Haram, dans le nord-est du pays.

L’armée nigériane a déclaré que 241 femmes et enfants ont été libérés de ce qu’elle appelle "des camps terroristes", lors d’opérations armées contres Boko Haram, dans l’Etat de Borno, près de la ville de Banki. D’après son porte-parole, Sani Usman, 43 personnes soupçonnées d’être des insurgés de l’organisation islamiste ont été arrêtées, lors de cette offensive. Cette opération à succès conforte le palais présidentiel dans sa lutte contre l’organisation islamiste : "Le président (Muhammadu) Buhari garantit à tous les Nigérians que les jours de Boko Haram sont comptés", a tweeté Garba Shehu, le porte-parole du chef de l’Etat, qui est attendu jeudi à l’assemblée générale des Nations-Unies pour assister à un sommet anti-terroriste. En ce qui concerne l’identité des personnes libérées, il reste encore des points à éclaircir. D’après les précisons du porte-parole de l’armée nigériane à l’AFP, des investigations "sont en cours pour connaître leur statut exact", a expliqué Sani Usman avant d’affirmer que "certaines personnes étaient retenues contre leur gré" et que d’autres "étaient des membres de la famille" de terroristes.
Pour l’instant, toutes ces affirmations n’ont pas pu être vérifiées, mais si elles sont conformes à la réalité, il s’agit là d’une nouvelle victoire pour l’armée nigériane qui en avril puis en août derniers avaient déjà libéré 300 femmes dans la forêt de Sambisa, refuge de Boko Haram,  puis 170 femmes et enfants, toujours dans le nord-est du pays.