Démission de la présidente de l'INA: des taxis qui coûtent cher

40 000 de courses de taxis: Agnès Saal paye les frais. La patronne de l'Institut national de l'audiovisuel a présenté sa démission à la demande de la ministre de la Culture, Fleur Pellerin. Pour l'exemple...

La présidente de l’INA, Agnès Saal, a présenté sa démission ce mardi à la demande de la ministre de la Culture, Fleur Pellerin. Elle était au centre d’une polémique révélée par Le Figaro ce week-end à propos de ses frais de taxis exorbitants. Agnès Saal aurait ainsi dépensé plus de 40 000 euros de notes de déplacement en dix mois, dont 6 700 euros imputables à son fils qui avait un code de réservation auprès de la compagnie G7. Sa démission prend effet immédiatement.

Dans un communiqué, Fleur Pellerin a assuré qu’elle avait demandé " le remboursement intégral " de ces " frais de déplacements privés ". Elle a par ailleurs rappelé " son attachement très ferme à l’exemplarité des dirigeants des organismes publics placés sous sa tutelle ". La ministre de la Culture a également saisi le Contrôle général économique et financier, un service du ministère de l’Economie qui contrôle la gestion de l’argent public, pour décider des suites à donner à cette affaire.

Agnès Saal a expliqué qu’en tant que PDG de l’INA, elle avait "une voiture de service avec chauffeur à disposition ". Ne pouvant le faire travailler les week-ends et n’ayant pas le permis de conduire, elle a décidé de souscrire un abonnement aux taxis G7.

Agée de 57 ans, Agnès Saal avait succédé à Mathieu Gallet à la tête de l’INA en avril 2014. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’ENA, elle avait dirigé le Centre national de la Cinématographie et le Centre Pompidou.

Regardez la vidéo : 

"Frais de taxi : la présidente de l'Ina Agnès Saal démissionne"