Les "dames-pipi" pourront garder leur emploi

Après une grève de près de dix jours, les dames-pipi des gares parisiennes, menacées de perdre leur emploi après un changement de prestataire pour l’entretien de relais-toilettes en Ile-de-France, viennent d’obtenir gain de cause. Une victoire.

Depuis le 12 janvier dernier, la grève faisait rage au sein des "dames-pipi" de Paris. Des salariées chargées du nettoyage des toilettes en gare craignaient d’être licenciées après un changement de prestataire : suite à un appel d’offres passé par la SNCF, la gestion des toilettes des gares françaises a en effet été confiée à la société 2theloo dans l’objectif de relever le niveau des services. Seulement l’entreprise néerlandaise ne souhaitait pas reprendre les employées.
Le mouvement de contestation, démarré à la Gare Saint-Lazare, avait fini par gagner la Gare du Nord, la Gare d’Austerlitz et celle de Marne-la-Vallée. Durant neuf jours, les dames-pipi ont ainsi gardé les clefs et tenu les lieux de 6h à minuit, bloquant l’accès aux relais-toilettes et en ne laissant passer que les femmes enceintes et les personnes handicapées... Pour finalement obtenir gain de cause.
Un protocole d’accord a ainsi été signé mardi 20 janvier lors d’une réunion du comité d’entreprise : les salariées pourront donc conserver leur ancienneté et être reprises dans les mêmes conditions, avec leurs acquis sociaux.  Une très bonne nouvelle.