Valérie Trierweiler : ses confidences sur François Hollande

Passée de journaliste politique à compagne d'un candidat (annoncé vainqueur) de l'élection présidentielle, Valérie Trierweiler est rodée aux techniques de l'interview. C'est à coups de révélations bien choisies qu'elle a fait campagne...

Atout glam' de François Hollande, Valérie Trierweiler a accepté de livrer l'intimité de son couple au magazine Femme Actuelle. L'occasion de brosser un portrait flamboyant du Socialiste. Extraits.

Un homme parfait

"Comme François le dit, pour être aimé, il faut être aimable. Il l'est donc. Dans l'intimité, il est d'humeur constante. Quels que soient les soucis, il ne le fait jamais sentir, par respect", assure Valérie Trierweiler dans l'hebdomadaire du groupe Prisma-Presse.

Un homme au foyer

"Sa philosophie : aucun moment de vie ne doit être perdu. Au quotidien, c'est un homme qui s'investit dans la vie de la maison. Il fait les courses, cuisine - avec beaucoup de beurre !

Un esprit ouvert

"Sa petite manie ? Ne jamais fermer les portes des placards ou des pièces", raconte la journaliste. "Mais finalement, j'ai compris qu'il s'agissait d'un trait de caractère : il ne ferme jamais la porte à qui que ce soit et n'a rien à cacher".
 

Sous le charme de son conjoint, Valérie Trierweiler s'épanche aussi sur ses sentiments.

Première fan

"Je l'aime pour ce qu'il est, pas pour ce qu'il pourrait être. À ses côtés, je suis tout simplement sa femme, avec ce que cela implique, comme n'importe quelle femme amoureuse. Je lui dis ce que je pense, je le conseille, en évitant scrupuleusement la politique", assure-t-elle. Au début, jouer les groupies au premier rang des meetings la contrariait, ce n'est plus le cas: "Applaudir l'homme que j'aime tout en restant journaliste me posait problème. Plus maintenant. Je l'acclame les mains levées, comme une femme de footballeur !"

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Valérie Trierweiler et François Hollande, meeting, Château de Vincennes, le 15-04-2012. © YOAN VALAT/EPA/MAXPPP

Indépendante

Si elle s'imagine volontiers dans les habits de première dame, Valérie Trierweiler n'en oublie pas son autonomie :"Il m'est essentiel de continuer à travailler, non pas en termes de carrière, - de ce point de vue je me suis accomplie -, mais tout simplement pour gagner ma vie", ajoute celle qui travaille à Paris Match depuis 1989 et a animé des émissions sur la chaîne Direct 8 pendant quatre ans. Mes confrères m'ont exclue de la profession, mais je ne vois pas en quoi s'intéresser à la jeunesse d'Elie Semoun ou de Michel Drucker est incompatible avec ma position de compagne d'homme politique".

"J'assume financièrement mes trois enfants", réaffirme-t-elle, comme elle l'avait confié en mars. "Ce n'est pas à François de les prendre en charge, ni à l'État. Je souhaite rester journaliste, en télévision ou en presse écrite, mais sans doute en dehors du périmètre français. Des rencontres avec des personnalités étrangères, pourquoi pas?", suggère-t-elle.

First Maman

"Cécilia entrant à l'Elysée avec sa famille recomposée, j'ai trouvé cela normal dans la mesure où ses enfants étaient d'accord", estime Valérie Trierweiler, mère de trois adolescents, alors que son compagnon a deux filles et deux garçons avec Ségolène Royal. "En ce qui nous concerne, nous n'en avons pas encore parlé. Ce sont eux qui choisiront. Mais j'ai plutôt le sentiment qu'ils ne le souhaitent pas", explique-t-elle encore.

Angoissée

Prête à devenir First Lady ? "Ce qui me fait peur, c'est de perdre ma liberté", avoue-t-elle dans les colonnes de la revue féminine. Peut-être Valérie Trierweiler devrait-elle échanger avec Carla Bruni-Sarkozy...

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