François Hollande, le "gentil pingouin" de Carla Bruni-Sarkozy

Dans son nouvel album, Carla Bruni-Sarkozy critique un mystérieux pingouin. Même s'il n'est pas nommé, tout porte à croire qu'il s'agit de François Hollande. Le principal intéressé a réagi à ces attaques avec humour...

Carla Bruni-Sarkozy ne pouvait pas s'adonner à la chanson lorsqu'elle était première dame. Depuis que Nicolas Sarkozy est sorti perdant des dernières élections présidentielles, elle n'a pas perdu un instant en s'attelant à la préparation de son nouvel album "Little French Songs".
Même si elle affirme ne pas faire de politique et redevenir une chanteuse, sa chanson baptisée "Le Pingouin" semble être un règlement de compte avec François Hollande. "Il prend son petit air de souverain", "n'a pas de manières de châtelain", et n'est "ni laid ni beau, l'pingouin, ni haut ni bas, ni froid ni chaud, l'pingouin, ni oui ni non", telles sont les paroles visant l'actuel Président. Elles se font de plus en plus acerbes avec "Hé le pingouin ! Si un jour tu recroises mon chemin, je t'apprendrai, le pingouin, je t'apprendrai à me faire le baise-main". Ici, Carla fait référence à la passation de pouvoir, en mai dernier, où le nouveau président n'avait pas raccompagné l'ancien couple présidentiel jusqu'à son véhicule, comme le veut la tradition. Et cette faute, la chanteuse ne l'a pas digérée.
Carla Bruni-Sarkozy a refusé de confirmer qui était ce "Pingouin" lors de son interview donnée au Nouvel Observateur. La journaliste politique Anna Cabana a confié dans sa chronique sur BFM TV que François Hollande a reçu le message, et que cela ne l'atteint pas le moins du monde. "Ça l'a même fait rire", raconte la journaliste."Devant un ami qui lui disait : "C'est gros, quand même, cette histoire !", François Hollande a répliqué en souriant : "Ça aurait pu être pire, le pingouin est un animal plutôt gentil"." La réaction d'un chef d'État qui a d'autres chats à fouetter ?

hollande
François Hollande à la cérémonie d'ouverture du département des Arts de l'Islam au Musée du Louvre, en septembre 2012 © Chesnot / Sipa