On a vu pour vous : La Planète des Singes - l'Affrontement

L'affiche annonce la couleur : dans La Planète des Singes - l'Affrontement, César est de retour et il n'est pas content. Le chimpanzé génétiquement modifié est devenu le chef de file de la communauté primate depuis La Planète des Singes - Les Origines. Reclus dans la forêt avec les siens, loin de la cruauté humaine, l'animal redouble d'efforts pour entretenir une société paisible, sans violence, où le respect et l'abnégation sont de mise. 
"Singe ne tue pas singe." Une valeur immuable pour César. Dépourvu d'esprit revanchard, l'animal domestiqué est partagé entre son amour pour l'Homme et la haine d'avoir été trahi par ce dernier. Jusqu'au jour où les survivants humains d'un virus mortel empiètent sur son territoire pour trouver de l'électricité... 

Dans le rôle du primate, Andy Serkis est toujours aussi époustouflant sous les traits d'une créature numérique. "Pour moi, la Motion Capture (technique qui enregistre les mouvements du corps et du visage à l'aide de capteurs avant de traiter l'image sur ordinateur) permet d'enregistrer dans les moindres détails la performance d'un acteur", a-t-il expliqué à Paris Match. Et quelle performance ! Ses traits humains donnent à l'animal une âme.
La 3D très réussie et les effets spéciaux grandioses invitent le spectateur, accompagné de ses frissons, dans un autre monde. L'ambiance sombre fait trépigner d'impatience au fil des minutes : quand et pourquoi arrivera l'affrontement ? 
Les nombreux rebondissements et la qualité des images amènent chacun à destination : dans la planète des singes.  Résultat : une identification aux animaux, par moment bien plus forte qu'aux Hommes... De quoi faire méditer sur les conséquences d'une société idéale, qui pourrait être la notre, poussée à la confrontation.