Cali : "L'enjeu de ma vie c'est d'arriver à concilier ma carrière et ma vie de famille" "Je suis un papa poule, un papa pas assez autoritaire"

Derrière Cali se cache Bruno Caliciuri. Un chanteur, mais surtout un papa dévoué, prêt à tout pour sa famille. Un homme sensible, sentimental et à l'humour bien acéré.

Qu'aimez-vous faire en famille ?
Cali : J'aime aller chiner dans les brocantes et marcher dans la nature. J'aime aussi jouer au "Mille Bornes" avec ma fille et la laisser gagner. Un peu comme mon grand-père faisait avec moi...

Quel genre de père êtes-vous ?
Cali : Je suis un papa poule, un papa pas assez autoritaire et trop souvent un papa sur la route. L'enjeu de ma vie, c'est d'arriver à concilier ma carrière et ma vie de famille. Je suis en train de me battre pour ça, même si ce n'est pas gagné.

Êtes-vous du genre à faire des bourdes avec vos enfants ?
Cali : Jamais ! Je suis le meilleur papa du monde et quand il y a un problème, ce n'est jamais de ma faute (sourire).

l'homme sensible derrière le chanteur à succès
L'homme sensible derrière le chanteur à succès © SdP Cali

Avez-vous des conseils pour les papas célibataires ?
Cali :
Premier conseil : lire le livre de Xavier De Moulins "Un Coup à prendre". C'est comme un chemin de croix éblouissant, rafraîchissant, qui fait tellement chaud au cœur. On se sent moins seul ! Second conseil pour les papas célibataires : quand vous avez touché le fond, quand vous avez pleuré sur le pas de la porte en ramenant votre enfant à sa maman, faites n'importe quoi, le con, n'importe quelle bêtise qui puisse vous rendre vos quinze ans. Je sais, c'est facile à dire...

Enfant, vous étiez du genre sage comme une image ou petit monstre ?
Cali : Petit monstre ! Il parait que j'étais très mystérieux, très colérique... J'avais des jardins secrets, je me construisais des univers dans ma tête et c'était difficile de m'en sortir. Aussi, je ne supportais pas de perdre, et je ne le supporte toujours pas. Même au "Mille Bornes", j'ai du mal (rires) !

Comment étiez-vous petit garçon ? Du genre à avoir beaucoup d'amis ? D'ailleurs êtes-vous fidèle en amitié ?
Cali :
J'avais beaucoup d'amis dans mon village à Vernet-les-Bains. Des amis comme des frères, qui restent aujourd'hui mes frères. Nous faisions les 400 coups, nous faisons toujours les 400 coups, les mêmes ! Ils sont fidèles, je suis fidèle, je suis un chien. D'ailleurs, regardez mes cheveux, un Briard (sourire). Essayez de me perdre sur l'autoroute et je retrouverai la maison, la maison de mes amis. 

Noël approche... Que représente cette fête pour vous ?
Cali : "Petit Papa Noël" de Tino Rossi me bouleverse depuis tout petit. Cette version symbolise le cocon, le coton qui enrobe la famille le soir de Noël. On dépose les armes et on sourit, tendrement, en regardant les enfants ouvrir les cadeaux au pied du sapin.

Quel est votre plus beau souvenir de Noël ?
Cali : Mon souvenir marquant, c'est d'avoir vraiment aperçu le père Noël. Il venait vérifier dans son habit rouge que le petit garçon de 6 ans que j'étais, dormait à poings fermés. Je l'ai vu, alors on peut dire ce qu'on veut : le père Noël existe !

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