Parisiennes, portraits croisés dans la Ville Lumière

Dans "Parisiennes", présenté en exclusivité dans la sélection "Francs tireurs" du Festival du Film d'Angoulême, Slony Sow montre Paris à travers les yeux d'une Japonaise. Chacune de ses rencontres en dit un peu plus sur la capitale. Le résultat est singulier et envoûtant.

Angoulême, Paris et le Japon n’ont jamais semblé aussi proches. Dans Parisiennes, le réalisateur Slony Sow suit Kyoko, une jeune écrivaine japonaise venue chercher à Paris l’inspiration pour son prochain roman. Au gré de ses pérégrinations, elle croise différents personnages qui lui donnent un aperçu de leur univers : une chauffeuse de taxi fan d’opéra, une SDF, une styliste, une femme de chambre, une charcutière de Rungis, une dame-pipi… Emporté par les déambulations de l’héroïne, rythmées par les airs de Brel, on oublie la description parfois très "carte postale" de la ville (indissociable du point de vue nippon ?). Le film fait la part belle aux femmes à travers autant d’histoires et de visages qui dessinent celui de la capitale et permettent de la (re)découvrir autrement. A noter que Slony Sow a tourné, monté et édité Parisiennes seul. Une performance qui vaut le coup d’œil. Définitivement, Paris est magique. 

Synopsis : L’écrivaine japonaise, Kyoko Murakai, atterrit dans la capitale française afin de rencontrer " les mythiques PARISIENNES " auprès desquelles elle espère comprendre les secrets de leur épanouissement. Kyoko veut s’en inspirer afin de construire le personnage principal de son prochain roman. Cette célèbre romancière en panne d’inspiration est persuadée qu’elle va découvrir les secrets de l’émancipation féminine - doux rêve que caressent bon nombre de Japonaises - à commencer par elle, que son mari délaisse.

© Sommerfugl Productions