Dans les coulisses de la montée des marches

Le tapis rouge cannois, ce n'est pas rien. Surtout quand on est un jeune acteur qui fait ses premiers pas. Le Journal des Femmes a suivi les comédiennes de Talents Adami Cannes, qui met en lumière chaque année la jeune génération, juste avant leur moment de gloire sur les célèbres marches.

Elles sont jeunes, talentueuses et surtout stressées. Les dix comédiennes des Talents Adami vivent leur rêve cannois. Mises en scène dans les courts-métrages présentés au Festival de Cannes par Thierry Frémaux, Juliette Prier, Marilou Malo ou encore Hélène Kuhn espèrent profiter de cette opportunité pour se faire remarquer par le milieu.
"C'est grandiose de se retrouver ici, très enrichissant", nous déclarent trois des jeunes filles invitées sur La Croisette. Professionnellement, elles y voient "un tremplin" pour être mises en contact avec des réalisateurs. "On espère aussi avoir l'occasion de revenir un jour", glissent-elles, sourire aux lèvres. Plus personnellement, elles ont hâte de monter les marches. "Même si on a peur de ne pas arriver à marcher sur nos échasses", ajoutent-elles dans un éclat de rire. Les actrices ont choisi leur tenue avec des amies costumières ou stylistes, grâce à qui elles ont pu se faire prêter une robe par une marque. "Pas facile quand on n'a pas une aura internationale..."

Escaliers bleus vs. marches rouges

Pas le temps de s'éterniser, le moment est venu de se préparer pour le red carpet. Ironie du sort, avant de gravir les marches rouges, il faut descendre les escaliers bleus, ceux qui mènent au sous-sol du Palais des Festivals, où les demoiselles disposent d'une loge. Là, c'est branle-bas de combat. Dans 40 minutes, elles doivent être habillées, coiffées, maquillées et ce, sans l'aide de personne.
A chacune sa technique. Il y a celles qui enfilent rapidement leur robe avant de commencer à se maquiller, celles qui préfèrent se vêtir à la dernière minute pour ne pas risquer l'accident de poudre. Ca virevolte, ça demande conseil, ça blague. "Je ne sais pas me maquiller !", "Quelqu'un a de l'anti-cerne ?", "Je mets un soutien-gorge ou pas ?". Toutes semblent d'accord sur un point : utiliser la moindre seconde pour se pomponner.
Plusieurs dizaines de minutes plus tard, les robes sont ajustées, les chignons épinglés et les talons enfilés. Il est maintenant temps de se diriger vers la sortie du Palais des Festivals pour entrer par la grande porte. Les garçons complimentent leurs collègues. "Ma robe coûte un loyer, fais gaffe à ne pas marcher dessus !", prévient avec un sourire une demoiselle à la longue traîne. Ce serait bête de tout gâcher maintenant : les flashes ont commencé à crépiter, le tapis rouge n'attend plus qu'elles.

Les Talents Adami lors de la montée des marches  © Facebook Talents Adami