Rolex Mentors & Protégés : le mécénat pour l'amour de l'art

Longtemps, Léonard de Vinci fût l'apprenti d'Andrea del Verrocchio, qui lui enseigna beaucoup. Longtemps aussi, Michel-Ange fût l'apprenti de Domenico Ghirlandaio, puis de Laurent de Médicis, de qui il apprit énormément. 
C'est ce système d'apprentissage qui remonte à la Renaissance italienne que Rolex a souhaité faire perdurer au XXIe siècle, grâce à son programme philanthropique "Mentors & Protégés".
Depuis 2002, 43 des plus grands artistes du monde y ont participé en tant que mentors. Ces "grands" du cinéma, de la musique, de la danse, de la littérature mais aussi de l'architecture, des arts visuels et de l'art dramatique ont accepté de donner de leur (précieux) temps à 43 protégés, issus de 30 pays différents.
Le but de ce projet unique ? Transmettre le patrimoine artistique. Aider une génération montante. S'adresser à la culture en général, et à tous les arts.
Et pour cela, quoi de mieux que de d'offrir à ces jeunes un mentor, pour leur permettre d'apprendre auprès d'une personne expérimentée et reconnue ?
Le programme Rolex de mentorat artistique a pour ambition de favoriser l'essor de la culture dans le monde, en perpétuant ce patrimoine artistique inestimable d'une génération à l'autre. D'une génération à une autre, mais également d'un pays à un autre : ainsi la jeune musicienne égyptienne Dina El Wedidi, s'est retrouvée à travailler au côté de Gilberto Gil, le chanteur et compositeur brésilien universellement encensé. Selina Cartmell, talentueuse Britannique, a plongé dans l'univers de Julie Taymor, célèbre metteuse en scène et réalisatrice américaine. Un mélange des cultures qui favorise un échange extrêmement riche du mentor au protégé, mais aussi du protégé au mentor, puisque très souvent, une vraie relation se crée entre les deux artistes.
Grâce à ce projet, on retrouve ici l'idée de transmission relative au temps, très chère à la firme.
Comment fonctionne-t-il ?  Ce programme biennal réunit de jeunes talents prometteurs et de grands maîtres de renommée internationale dans sept disciplines pour une année entière de parrainage et de collaboration créative. Tous les deux ans, un Conseil composé d'artistes et de professionnels du monde des arts propose des mentors potentiels.
Les protégés quant à eux ne peuvent présenter directement leur candidature : un comité de sélection est constitué afin de dénicher pour chacune des disciplines un jeune artiste à faire évoluer. Et à la fin, c'est le mentor qui choisit son poulain : "Il faut que les deux personnalités correspondent, c'est du 'Matchmakin'", nous explique Rebecca Irvin, directrice des programmes philanthropiques de Rolex, qui travaille pour la marque depuis plus de vingt ans. "Chaque relation est faite sur mesure", précise-t-elle. Avant d'ajouter : "C'est très motivant de travailler avec tous ces grands artistes et de pouvoir aider les gens. Ce programme apporte une véritable contribution, aussi discrète soit-elle."
Discrète, mais efficace. En 2008 par exemple, Martin Scorsese a aidé durant un an la jeune Celine Murga, qui eut l'immense honneur de passer deux mois sur le tournage du film Shutter Island et avec qui le roi du cinéma reste en contact. Cette année, Rolex a eu la chance de compter parmi ses mentors le réalisateur mexicain Alejandro González Iñarritu, récemment oscarisé 4 fois pour son film Birdman.
En général, la collaboration entre un mentor et son protégé se traduit par des résultats divers : un nouveau roman, un poste de danseur dans la compagnie du mentor ou encore une œuvre réalisée en collaboration avec lui. Toutefois, la concrétisation d'un projet artistique ou d'un rêve d'enfant n'est pas la seule récompense des jeunes talents de la prestigieuse marque d'horlogerie car pour eux, comme pour leur mentor, cette expérience restera gravée à vie.