Valérie Trierweiler a trouvé ses marques

Il était temps. Un an après l'arrivée à l'Elysée de François Hollande, Valérie Trierweiller revêt enfin son habit de première dame. Elle suit le modèle de Carla Bruni ou de Michelle Obama qui se sont engagées dans des causes humanitaires et ont aidé des enfants dans le besoin.
"Savoir que deux enfants meurent chaque jour de maltraitance, c'est insupportable", a déclaré Valérie Trierweiler. L'ancienne journaliste, invitée de Bruce Toussaint sur Europe 1, a affirmé qu'elle allait présider un colloque au Sénat sur les violences faites aux enfants. Selon Anne Tursz, responsable scientifique du colloque, près de 10 % des enfants en France sont victimes de violences parentales. Pour Valérie Trierweiler, il faut agir et vite.
La compagne du Président a confié qu'elle était très sensible à cette affaire et qu'elle souhaitait en faire une cause nationale. "Quatre ministres seront présents (au colloque, ndlr), de nombreux professionnels, nous allons déjà essayer d'exprimer ce qui se passe, de voir là où ça peut pêcher entre les professionnels pour qu'il y ait davantage de signalements", espère-t-elle.
Valérie Trierweiler avoue avoir eu besoin de comprendre son rôle pour mieux l'exercer : "Il m'a fallu le temps de prendre mes marques" a-t-elle confié sur Europe 1.
Celle qui a eu des difficultés à endosser le rôle veut prouver qu'elle est aujourd'hui en mesure d'être utile.
Cet engagement lui permettra-t-elle de revaloriser son image aux yeux des Français ?