"Il est nécessaire de former tous les acteurs sociaux au cycle des violences conjugales" "Les violences psychologiques font partie des violences conjugales" (extrait vidéo)
La question de Ella :
"Que faites-vous des violences qui ne sont pas visibles mais plus vicieuses et autant destructrices que le mal physique ? Je pense que la violence n'a pas changé, elle est juste devenue plus subtile."
Les phrases clés :
Sarah Lebas : "Les coups sont souvent la dernière étape. Avant, il y a souvent eu des années de violences psychologiques : dénigrer sa femme en permanence, lui dire qu'elle ne sait pas faire à manger, qu'elle ne sait pas élever ses enfants, qu'elle est moche et con. Le problème, c'est aussi l'écoute des professionnels à ce moment-là".
S.L. : "Je me souviens qu'au CAUVA à Bordeaux (Centre d'accueil en Urgences des Victimes d'Agressions), une femme a attendu le premier coup pour venir parler car elle était convaincue qu'on ne la croirait pas. Ce qui a été très important pour elle, c'est que la psychologue ne lui a pas parlé de ce coup, elle ne lui a parlé que de la violence psychologique et elle s'est sentie comprise".
S.L. : "On parle aussi des féminicides : quand une femme peut en venir à se jeter par la fenêtre qu'elle ne supporte plus ce qu'elle vit."