La Journée de la Femme de Ghislaine Arabian

La journée de la Femme : jour de fête, jour de grève, jour de guerre, jour de gloire ou bonjour tristesse ?
Ghislaine Arabian : Jour de gaufres !

Quelle femme pourrait devenir l'emblème du 8 mars ?
G. A. : Judith Magre pour sa performance exceptionnelle dans "ROSE".

Quelle chanson pourrait en devenir l'hymne ?
G. A. : "Non je ne regrette rien", d'Edith Piaf.

Dans votre carrière, avez-vous parfois considéré votre féminité comme un " handicap " ?
G. A. : Jamais, cela n'est ni un handicap ni un avantage.

En 2012, ressentez-vous encore des injustices, des preuves de "déconsidération" au quotidien ?
G. A. : Oui mais pas forcément parce que l'on est une femme.

Après 40 ans de féminisme, quels sont, selon vous, les combats qui restent à mener ?
G. A. : Tous !

Quelle mesure concrète pourrait, en France, améliorer la condition de la femme ?
G. A. : Une loi qui nous prémunisse des diktats tels que le sourire éternel, l'absence de rides, la peau lisse et la silhouette maigrissime...

Et de façon plus personnelle, plus intime, qu'est-ce qui vous donnerait le sourire ? (que votre mari se familiarise avec l'aspirateur, etc...)

G. A. : Est ce que le mari est obligatoire? Pourquoi est-il imposé d'office dans cette journée dite "de la femme" ? Qu'on nous laisse passer l'aspirateur tranquille en chantant "I Will Survive" !

Exiger la parité, en politique notamment, imposer des quotas, n'est-ce pas là un aveu de faiblesse ?
G. A. : Non, c'est une méthode qui continue à faire ses preuves

Peut-on être pour l'égalité des sexes, mais jouer les séductrices ?
G. A. : Quelle serait votre question si c'était la journée de l'homme ?

Les caprices de divas, vous en pensez quoi ?
G. A. :  Du bien, ça fait rêver les gens

Y a-t-il un évènement que vous souhaitez aborder ?
G. A. : Je chanterais "Où sont les femmes" (sur l'air de Patrick Juvet) dans cette campagne présidentielle ?

Et si vous étiez un homme ?
G. A. : Je serais Moi !