#BringBackOurGirls : les Nigérianes localisées

Le monde entier s'est mobilisé pour elles. Plus d'un mois après leur enlèvement, les 223 jeunes filles retenues en otage par Boko Haram auraient été repérées par les autorités nigérianes. "La bonne nouvelle pour les parents des filles est que nous savons où elles sont, mais nous ne pouvons pas vous le dire", a déclaré le chef d'état major de l'armée de l'air, ce lundi 26 mai. Il s'est exprimé pour calmer les manifestants qui chaque jour font pression sur le gouvernement, vivement critiqué pour son manque de réactivité. "Personne ne doit venir nous dire que l'armée nigériane ne sait pas ce qu'elle fait. Nous savons ce que nous faisons. Nous ne pouvons pas nous lancer comme ça, a continué le militaire. Nous ne pouvons tuer nos filles en essayant de les récupérer". Il s'est montré rassurant envers les familles et a promis de "ramener les filles".
Plusieurs pays ont apporté leur soutien au Nigéria dans cette affaire. La France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et Israël ont dépêché des experts sur place. Mercredi dernier, Barack Obama a indiqué que 80 militaires avaient été déployés pour "mener des opérations de renseignement, de surveillance et des vols de reconnaissance au dessus du nord du Nigéria et des régions voisines". Demain, mercredi 28 mai, cela fera un mois et demi que les lycéennes sont retenues contre leur gré par la secte islamiste.