Bring Back Our Girls : Malala crie à l'urgence

Malala continue son combat pour les droits des femmes. La Pakistanaise, prix Nobel de la paix, a tiré la sonnette d'alarme alors que 219 adolescentes sont retenues en captivité par Boko Haram depuis 300 jours.

Bring Back Our Girls : Malala crie à l'urgence
© NIEBOER/PPE/SIPA

Le 14 avril 2014, 276 lycéennes étaient enlevées par la secte islamiste Boko Haram, dans le nord du Nigéria. Trois cents jours après ce rapt, Malala Yousafzai demande aux politiques de tout mettre en oeuvre pour qu'elles soient retrouvées et délivrées. "Ces jeunes filles ont tout risqué pour avoir une éducation que beaucoup d'entre nous prenons pour acquise. Je n'oublierai pas mes soeurs", a écrit le prix Nobel de la paix sur son site internet.
"Les dirigeants nigérians et la communauté internationale peuvent et doivent faire beaucoup plus pour résoudre cette crise. Si ces filles avaient été les enfants de parents puissants, politiquement ou économiquement, on aurait fait beaucoup plus pour les libérer", regrette-t-elle. Si une soixantaine d'otages a réussi à s'enfuir après plusieurs mois de captivité, 219 Nigérianes sont encore aux mains des terroristes. Converties à l'islam, elles auraient été mariées de force à des combattants.
La militante continue son playdoyer en invitant les élus du pays, critiqués pour leur manque d'action contre l'organisation Boko Haram, à "prendre leurs responsabilités face à cette tragédie". "Les leaders nigérians devraient s’engager à travailler ensemble et faire du cas des filles du lycée de Chibok une priorité au cours des 100 premiers jours de leur mandat, tout comme l’éducation de tous les enfants nigérians.Le 28 mars, le pays élira son nouveau président. En espérant que celui-ci parviendra à venir à bout de l'organisation terroriste.