"Je suis pilote parmi les pilotes" "Il faut vraiment avoir un soutien familial"
Comment arrivez-vous à équilibrer votre vie familiale et votre vie professionnelle ?
Virginie Guyot : Ce n'est pas toujours facile. C'est un peu "sport" en ce moment. Mais bon, la Patrouille de France, ça ne dure que deux ans, donc ça vaut le coup. J'ai un petit garçon qui a trois ans. C'est une question d'organisation. Et pour mes coéquipiers qui sont pères de famille, c'est exactement pareil. Ils ont des femmes qui travaillent aussi. Nous devons, tous ensemble, gérer notre vie familiale. Nous, on a une jeune fille au pair pendant la saison estivale où nous sommes partis cinq jours sur sept systématiquement. Et puis on est aussi très entourés par nos parents. Pour arriver à la Patrouille de France, il faut être volontaire, mais il faut vraiment avoir un soutien familial derrière. C'est important.
"On est très entourés par nos parents"
Et votre petit garçon, vous comptez le faire voler ?
V. G. : On a deux opportunités dans l'année pour accueillir notre famille sur la base. Il est déjà monté avec moi, sans voler bien sûr, mais en touchant tous les boutons : il était très content. Je n'en fais pas encore parce que je n'ai pas trop le temps, mais j'espère pouvoir l'emmener un jour dans un petit avion d'Aéroclub.