Une femme à la tête de l'Assemblée nationale, on y croit ?

Une femme Premier ministre, c'est raté. Mais quid d'une présidente au Perchoir de l'Hémicycle ? Emmanuel Macron y serait favorable à en croire Le Canard Enchaîné. Plusieurs noms auraient déjà circulé.

Une femme à la tête de l'Assemblée nationale, on y croit ?
© Witt/SIPA

La France est en Marche. L'évolution de la place des femmes en politique aussi ? Peut-être bien. Alors que le nombre de députées pourrait battre un record historique dimanche 18 juin après le second tour des législatives, il se murmure dans les couloirs du Canard Enchaîné que le Président de la République souhaiterait une présidente au Perchoir de l'Assemblée nationale.
Si Emmanuel Macron confirme la rumeur, ce sera une première dans l'histoire de la République puisqu'en 70 ans, seulement des hommes se sont succédé à la tête du Palais Bourbon. Vingt-trois femmes ont eu le titre de vice-présidentes. Qui pourrait alors prendre la place de Claude Bartolone ?

NKM et Pompili pressenties

Le Canard avance que le chef de l'Etat y verrait bien une femme de droite. Nathalie Kosciusko-Morizet, qui souffre d'un traumatisme crânien depuis une agression mercredi 15 juin, serait pressentie, tout comme Laure de La Raudière, députée Les Républicains d'Eure-et-Loire. Ces deux dernières n'étant pas arrivées premières dans leur circonscription lors du premier tour, leur nomination semble peu probable selon les médias politiques.

Un homme comme favori 

Deux autres femmes pourraient avoir les faveurs du président et s'imposer au Perchoir : Barbara Pompili et Brigitte Bourguignon. La première, ancienne secrétaire d'Etat à la biodiversité et ex EELV, était la première membre du gouvernement Cazeneuve à se prononcer pour Emmanuel Macron au moment de la présidentielle. La deuxième, ancienne socialiste et candidate dans le Pas-de-Calais, est pressentie par le JDD. Le grand favori dans la course à la présidence de l’Hémicycle reste cependant un homme : Thierry Solère, député Les Républicains des Hauts-de-Seine. Le nom sera connu après le résultat des élections législatives.