5 femmes à qui 2016 peut dire merci (et nous aussi)

2016, année malaise. Au milieu du désordre de ces 365 jours, plusieurs femmes se sont démarquées par leur courage, leur action ou leur détermination. En voici 5 qui nous ont inspirées.

5 femmes à qui 2016 peut dire merci (et nous aussi)
© Justin Lane/NEWSCOM/SIPA

Hillary Clinton. La candidate à la Maison-Blanche reste incontestablement la femme politique de l'année. Après avoir remporté la primaire démocrate face à Bernie Sanders, l'ancienne secrétaire d'Etat est restée favorite des sondages tout au long d'une campagne présidentielle chargée en réflexions sexistes. Malgré la défaite, Hillary Clinton a porté son projet face à un Donald Trump misogyne au possible. Bravo.

Christine and the Queens. Après avoir enchanté les Français avec sa Chaleur humaine, Héloïse Letissier a répandu sa fougue ardente au-delà de nos frontières. Le Time en a fait la cheffe de file d'une génération qui redéfinit le monde quand NME (célèbre magazine musical anglais) l'a couronnée "reine de tout". En plus de raviver la flamme de la pop française, Christine continue de faire sauter les barrières entre les genres et de nous inspirer sur la piste de danse. Merci.

Flavie Flament. Avec son autobiographie La Consolation, Flavie Flament a révélé avoir été violée pendant son enfance par David Hamilton, célèbre photographe de mode. Vingt ans après les faits, l'animatrice a posé des mots sur le traumatisme qui a ruiné sa jeunesse. Grâce à sa prise de parole, quatre autres victimes se sont manifestées et le débat sur le délai de prescription a été relancé. Un modèle de courage pour les victimes murées dans le silence.

Bana Al-Abed. Elle n'est pas encore femme puisqu'elle n'a que 7 ans, mais cette jeune Syrienne mérite le plus grand des respects. La fillette tweetait son quotidien en direct d'Alep, avant d'être évacuée de la ville meurtrie par les bombes. Bana, c'est celle qui est parvenue à humaniser le conflit avec ses mots d'enfant, au-delà de l'angle géopolitique abordé par les médias. 

Amber Heard. En divorçant de Johnny Depp, Amber Heard a osé parler des violences que l'acteur lui a fait subir. Aussitôt, les commentateurs ont mis en cause ses paroles. La jeune femme ne serait qu'une hystérique (forcément), motivée par la fortune du pirate adoré d'Hollywood (évidemment), Courageuse, Amber Heard a porté plainte et témoigné de son expérience afin d'inciter les femmes battues à parler. Elle a prévu de reverser les 7 millions de dollars du divorce à deux associations : une pour les victimes de violences conjugales, une autre pour les enfants malades.