Un Tumblr dénonce la composition des tampons

Il ne fait pas bon d'être une femme ces derniers temps. L'affaire dite de la Woman Tax avait fait grand bruit en ce début d'année : malgré une TVA abaissée à 5,5%, les prix des produits d'hygiène féminine n'avaient pas été réduits pour autant chez certains distributeurs. Et ce n'est pas le seul problème que les femmes rencontrent. Il existe une maladie rare mais grave dûe au tampon : le syndrome du choc toxique. Un mannequin, Lauren Wasser, en a d'ailleurs été victime, allant même jusqu'à subir une amputation de sa jambe droite.
La composition des tampons a alors été remise en question et une pétition était lancée en juillet 2015 par Mélanie Doerflinger, étudiante, demandant la transparence des éléments composants des protections hygiéniques. Et pour cause : le 4 mars 2016, la revue 60 Millions de consommateurs révélait que des traces de pesticides et d'éléments toxiques avaient été retrouvées dans des tampons et des serviettes hygiéniques. Trop, c'est trop.
Karima Delli et Michèle Rivasi, députées EELV, ont créé Nous ne sommes pas des plantes !, un Tumblr revendiquant la transparence dans la fabrication de produits périodiques. Depuis des mois, ces sites florissent pour dénoncer différemment les maux d'une société injuste et provoquer de véritables prises de conscience comme Woman Tax, Les Mots Tuent ou Sinon je fais de la politique, pointant du doigt marketing genré, violences faites aux femmes et sexisme.