Agressions sexuelles dans les transports : quand le portable devient une arme
A New York, les femmes victimes d’agressions sexuelles dans les transports ont pris pour habitude de diffuser la photo de leur agresseur. Une méthode qui vient soutenir l’action des policiers.
Le portable a trouvé une nouvelle utilité pour les New-Yorkaises. Il sert désormais à exposer le visage des agresseurs sexuels dans les transports et améliore la lutte contre le harcèlement dans le métro. Dans la cadre d'une nouvelle campagne, la police de New York a mis en place des flux d'alertes avec les photos des assaillants que les victimes envoient directement depuis leur téléphone portable. L'information circule ainsi plus rapidement et permet aux policiers d'être plus efficaces.
La démocratisation de ce mode de dénonciation a fait augmenter les chiffres des crimes sexuels de 19% en 2015. Le chef de la police des transports de la Grosse Pomme, Joseph Fox, a confié au New York Times qu'il pensait que le chiffre allait encore gonfler.
Pour lutter contre le harcèlement dans le métro, la police a l'intention d'engager plus de femmes, estimant que les victimes se confient plus facilement à une personne de leur sexe. Le gouvernement français a proposé la même piste de réflexion dans le cadre de sa campagne de sensibilisation au harcèlement sexiste dans les transports.
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