Christine Lagarde, candidate pour un deuxième mandat à la tête du FMI

Christine Lagarde a annoncé officiellement vendredi 22 janvier 2016 être candidate pour diriger une seconde et dernière fois le Fonds Monétaire International, dont elle a pris la tête en 2011. Une démarche soutenue par les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne.

Christine Lagarde, candidate pour un deuxième mandat à la tête du FMI
© Michel Euler/AP/SIPA

"Oui, je suis candidate pour un deuxième mandat." Voici les mots qu'a employés Christine Lagarde lors de son élocution. L'actuelle directrice générale du FMI a donc annoncé vendredi 22 janvier 2016 sur France 2 vouloir reconduire son mandat qui se termine le 5 juillet. Ce qui fait d'elle une candidate pour gérer l'institution internationale pour cinq années supplémentaires. Comme elle le révèle lors de sa déclaration : "J'ai eu l'honneur de recevoir dès l'ouverture de la procédure des soutiens de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, de la Chine, de la Corée, du Mexique très rapidement.Cette annonce publique n'a pas manqué de faire réagir les politiques économiques aux quatre coins du monde. Sur Twitter, George Osborne, ministre britannique des Finances a déclaré "être ravi de soutenir Lagarde pour un nouveau mandat à la tête du FMI. C'est une dirigeante remarquable, dotée d'une vision et de sagacité pour conduire l'économie mondiale dans les années à venir." Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques, a également fait l'éloge de "l'excellente directrice générale du FMI". Tout comme Joe Biden, vice-président américain.
Ses récents démêlés avec la justice concernant l'affaire Tapie-Crédit Lyonnais ne semblent donc pas ternir la réputation de la Française. En 2014, Christine Lagarde a été mise en examen pour avoir accorder le versement de 400 millions d'euros à Bernard Tapie après le différend qui l'a opposé à la banque. Les candidatures pour la direction du FMI peuvent être déposées jusqu'au 10 février. A ce jour, l'ancienne ministre de l'Economie n'a pas d'adversaires.

Christine Lagarde © Michel Euler/AP/SIPA