Vague d'agressions sexuelles : Stockholm touchée avant Cologne
Le Nouvel An a été un traumatisme pour les habitants de Cologne, en Allemagne, en particulier pour les femmes, victimes d'une centaine d'agressions sexuelles. On apprend aujourd'hui que des faits similaires ont été signalés en Suède en août 2014 et 2015. La police aurait fermé les yeux sur ces agissements.
L'information, révélée dans le quotidien Dagens Nyheter, a fait l'effet d'une bombe juste après les attaques perpétrées à Cologne. Avant ce scandale allemand, la ville de Stockholm, en Suède, a déjà été touchée par une vague d'agressions sexuelles. Les faits remontent aux mois d'août 2014 et 2015, lors du festival de rock We Are Sthlm. Pendant la manifestation musicale, une centaine d'hommes, pour certains mineurs, s'en seraient pris aux jeunes filles présentes. Des plaintes pour vols, attouchements et viols ont été déposées par les victimes, mais l'affaire n'avait pas fait de vagues. Et on comprend mieux pourquoi : les services de police suédois ont admis lundi 11 janvier ne pas avoir divulgué les informations collectées concernant ces violences. Les policiers ont confié avoir fait une erreur en les dissimulant, sans donner de raisons particulières pour explique cette décision. Un représentant de la ville de Stockholm a précisé que, comme à Cologne, la plupart des personnes interpellées étaient "des étrangers", "souvent récemment arrivés en tant que réfugiés".
Ces vagues de harcèlement commises en grand nombre suscitent l'indignation. Les forces de l'ordre craignent une arrivée massive du "taharrush gamea" en Europe. Le terme désigne le harcèlement sexuel des femmes dans les foules, comme le révèle Le Figaro. Après les événements de Cologne, le ministre allemand de la Justice, Heiko Maas, avait parlé "d'une nouvelle forme de criminalité organisée".
