Un frotteur du métro parisien condamné
Le phénomène de frotteurs du métro est tristement connu. L'un d'eux, qui prenait soin de découper l'entrejambe de ses pantalons pour mieux se coller aux victimes, vient d'être condamné.
Considérés comme agresseurs sexuels, les frotteurs profitent des transports en commun bondés pour coller leurs parties intimes sur des femmes. Un homme de 22 ans a été déféré à la maison d'arrêt de Fresnes, après avoir été condamné à deux ans de prison pour une agression commise sur la ligne 13 du métro parisien en mai 2015, comme le rapporte Le Parisien. Ce dernier s'était rapproché de sa victime, avant de mettre une main dans la poche de son pantalon et son sexe en érection sur ses fesses. Après un dépôt de plainte, des analyses ADN ont été effectuées sur les vêtements de la victime pour tenter une identification. Grâce à des traces de sperme, l'individu a été retrouvé et son logement des Hauts-de-Seine perquisitionné. Trois pantalons y on été saisis, chacun portant une ouverture de 10 cm au niveau de l'entrejambe pour atteindre plus facilement les cibles. Des actes donc prémédités. En plus des deux ans de prison, l'agresseur écope d'une interdiction d'utiliser les transports en commun et d'un suivi thérapeutique. L'identification des frotteurs étant difficile en raison de la foule aux heures de pointe, ils ne sont presque jamais attrapés. Excepté en octobre 2014, où un autre individu avait été condamné à 15 mois de détention pour des faits similaires. Cette nouvelle condamnation, certes minime, si l'on prend en compte tous les actes de ce genre déjà répertoriés et considérés comme agressions sexuelles, reste encourageante. Qui s'y frotte, s'y pique...
