Attentats à Paris : donner son sang, mais à certaines conditions

Le plan blanc est déclenché dans les hôpitaux parisiens. Pour faire face au massacre des attentats du vendredi 13 novembre 2015 et aux 300 blessés, des dispositifs de crise permettent de solliciter tout le personnel et le matériel possibles. Si les professionels de santé sont sur le pied de guerre, les citoyens aussi ont envie d'aider.
Samedi 14 novembre, les établissements parisiens ont été submergés par cette vague de solidarité, alors que les stocks de sang étaient en quantité suffisante. A tel point qu'en quelques heures seulement, les 19 centres de collecte ouverts se sont vus déborder par le monde. Certaines bonnes âmes se sont vues stoppées dans leur élan, faute de pouvoir être reçues.
L'Etablissement français du sang (EFS) a remercié les donneurs pour leur mobilisation via un communiqué, mais a tenu à rappeler que cet entrain doit s'ancrer dans la durée. "Nous aurons besoin de donneurs la semaine prochaine et la suivante", a déclaré Philippe Bierling, directeur de l'EFS au Monde.
Dimanche 15 novembre, aucune collecte de sang n'aura lieu à Paris, conformément au plan d'état d'urgence, qui intime aux Franciliens de ne pas se rassembler.

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