Genene Jones, "L'ange de la mort" (oui, encore)

Genene Jones © Sipa Press
 Genene Jones, "L'ange de la mort" (2e)

Genene Jones n'a pas eu une enfance facile. Rejetée par ses parents biologiques, son frère, de qui elle est très proche, meurt jeune. Plus tard, son autre frère et son père meurent également, du cancer.

Engagée dans la section pédiatrique de soins intensifs à l'hôpital du comté de Bexar, Genene est fascinée par la mort et veut être vue comme une héroïne : elle administre des doses, parfois mortelles, d'héparine et de succinylcholine à des bébés dans le but de les réanimer. L'hôpital la pousse à démissioner, interpellé par la surmortalité lors de son service, sans toutefois la dénoncer pour ne pas ternir sa réputation. Elle sera arrêtée peu de temps après alors qu'elle travaillait pour un autre hôpital. Genene Jones est soupçonnée d'avoir tué entre 11 et 46 bébés et enfants dont elle avait la garde. Condamnée en 1985, elle devrait retrouver la liberté en 2017 après 33 années de prison. 

 

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