Le saviez-vous ?

Les couleurs ont aussi leur propre histoire. En effet, elles n’ont pas la même signification selon les lieux et même les sociétés. Voici une palette de récits !

Le blanc est une teinte qui dans la majorité du monde évoque la virginité, l’innocence. Dans la nature, c’est la neige ou le lait, des éléments qui sont considérés comme « purs ». On trouve pour la première fois un drapeau blanc, symbole de la paix, lors de la Guerre de Cent Ans, s’opposant ainsi au rouge de la guerre.

Le rouge est en effet une couleur chaude en Occident mais plutôt signe de violence alors qu’en Chine cela évoque la chance. Tous les rubans qui s’agitent aux quatre vents près des temples sont de cette couleur.

Le vert a été longtemps une couleur instable : c’est dans la nature même de sa constitution puisqu’il n’existe pas de pigment et qu’il a fallu créer cette teinte à partir de pierres et de mélanges. Le côté positif de cette volatilité est la chance et c’est pourquoi on la trouve sur les tapis de jeux, comme sur les dollars ! Mais elle est aussi la couleur maléfique des dragons et des démons...

Le jaune a connu une histoire mouvementée, évoquant aussi bien la tromperie au Moyen-Age et la traitrise que la richesse avec sa proximité de teintes des blés ou de l’or. Il est encore assimilé à des choses gaies et lumineuses !

Enfin, le noir fait l’unanimité : c’est la couleur de l’autorité, quelles que soient les civilisations. Si cette couleur fait son apparition sur les vêtements assez tardivement (les teintures ne tenaient pas bien), elle est adoptée par les représentants de la justice et de la rigueur (police, magistrat, curé). C’est aussi le symbole de la négation de la vie, du néant et donc du deuil en Occident.

Que toutes ces histoires de couleurs ne vous contrarient pas dans vos envies de colorer votre vie, d’y apporter votre touche personnelle, à tout moment !