Sont ici visées les tomates en boîte et le concentré de tomates.
On pourrait croire que ce sont les tomates un peu abîmées qui sont réservées
à ce type de conditionnement. C'est sans compter sur la Commission, qui veille
au moindre défaut.
Tomates lésées
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Aucune "matière végétale étrangère"
tolérée dans le coulis de tomates. Photo ©
Panzani
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Les "défauts", pour une tomate, ce sont "des zones où des lésions superficielles
qui ont entamé la chair de telle sorte qu'elles contrastent nettement par leur
couleur ou leur texture avec le tissu normal de la tomate".
Les "défauts" tolérés ne doivent pas dépasser 35 cm² de surface totale.
Résidus de peaux à peine tolérés
Les tomates pelées doivent bien entendu contenir le moins de résidus de peaux
possible. On ne doit pas en trouver "plus de 300 cm² sur la surface totale
pour les tomates entières, et 1 250 cm² de surface totale pour les tomates en
morceaux" (tolérances pour 10 kg de tomates).
Le remplissage de la boîte
Après avoir mesuré les peaux de tomates, munissez-vous d'une balance. Le règlement
prévoit ainsi que les "tomates et le liquide de couverture contenus dans le
récipient doivent occuper au moins 90 % de la capacité en eau du récipient."
"Les tomates et le liquide de couverture [...]
doivent occuper au moins 90 % de la capacité en eau du récipient" |
Le poids net égoutté "doit être au moins égal, en moyenne, à 56 %
de la capacité en eau du récipient, exprimée en grammes".
Rouge... comme une tomate
Dans le jus et le concentré de tomate, "la quantité de sel commun
à ajouter ne peut dépasser 15 % en poids de la teneur en matières sèches si le
concentré de tomates présente une teneur en matières sèches supérieure à 20 %,
et 3 % du poids net pour les autres concentrés et jus de tomates".
Pour finir, le texte indique que le jus et le concentré doivent avoir "une
couleur rouge caractéristique" et "exempts de matières végétales étrangères
visibles, y compris la peau, les pépins et autres particules grossières de tomates".
On s'étonne que dans ce dernier paragraphe, la Commission n'ai pas jugé utile
de préciser le taux d'impuretés toléré.
» Le texte : Règlement
(CEE) No 1764/86 De la Commission du 27 mai 1986 fixant des exigences minimales
de qualité pour les produits transformés à base de tomates dans le cadre du régime
d'aide à la production