Valérie Trierweiller se lâche devant la BBC

En pleine promotion de son livre qui vient d'être traduit en anglais, Valérie Trierweiler a accordé pour la première fois une interview télévisée sur son passé élyséen et sa rupture avec François Hollande. Une exclusivité de l'une des émissions phares de la BBC, the Andrew Marr show, à découvrir, en France, sur Linternaute.com.

 La Une du supplément magazine de The Times, des interviews programmées avec ITW News, The Observer, et puis ce rendez-vous au coeur de l'émission phare de la télé d'outre-Manche, le rendez-vous politique dominical pour les Britanniques: The Andrew Marr Show. L'ex-première dame est en promo à Londres pour son livre qui vient d'être traduit "Thank you for this moment", et elle ne lésine pas sur les moyens d'assurer un beau succès commercial à son ouvrage si décrié en France...

C'est Sophie Raworth, présentatrice et journaliste de la BBC, qui a obtenu ce "scoop" pour l'émission d'Andrew Marr. L'interview de Valérie Trierweiler a été diffusée en milieu de journée en Grande-Bretagne et peut être regardée dans son intégralité sur Linternaute.com, qui a obtenu l'exclusivité de sa diffusion en France, en accord avec la BBC. 

Très britannique, Sophie Raworth est directe dans ses questions. Comment Valérie Trierweiler a-t-elle réagi à la vue des photos publiées par Closer, qui révélaient la liaison secrète du Président de la République, François Hollande, avec la comédienne Julie Gayet?"Je n'ai pas vu les photos tout de suite. (...)Je ne les ai même pas toutes vues encore: je ne peux pas les voir", commente la journaliste de Paris-Match, qui dément avoir commis une tentative de suicide, en avalant des somnifères, pour faire face au choc. Avait-elle eu des signaux d'alerte, eu des bruits sur cette idylle? "J'avais entendu des rumeurs, mais je n'y croyais pas". 

Mais quand même, ce livre "c'est la revanche d'une femme blessée?", lui demande ensuite Sophie Raworth. "Ce n'est pas une vengeance, ce n'est pas une revanche. Ce n'est pas pour le (François Hollande) détruire, c'était pour me reconstruire, moi", tente de convaincre Valérie Trierweiler, dont les droits d'auteur en France pourraient lui rapporter entre 1,3 et 1,7 millions d'euros. La journaliste britannique, rappelant ce "mixte de fascination et de dégoût"  qu'a suscité en France la publication de "Merci pour ce moment", lui demande si elle n'a pas l'impression d'être une traître. Mais l'ex-Première dame a le sentiment d'être comprise: "Je ne me sens pas du tout être une paria". 

Sur un terrain plus politique, Valérie Trierweiler explique encore  qu'elle aurait reproché à François Hollande de s'être fait distraire de sa mission présidentielle par cette liaison. Endossant un rôle de commentateur politique, elle constate que le problème ce sont les "résultats n'arrivent pas", pour le gouvernement. Et ose:"J'espère que ce livre lui servira d'électrochoc". Rien que ça ...!