Johnny Hallyday, accusé de viol par Adeline Blondieau

La nouvelle fait l’effet d’une bombe. Mardi 22 septembre, lors du procès en correctionnelle qu’elle a intenté à Johnny Hallyday pour diffamation, Adeline Blondieau a accusé le chanteur, auquel elle a été mariée à deux reprises, de l’avoir "violée". Au départ, le tribunal devait "seulement" se pencher sur un passage de la biographie du rockeur, Dans mes yeux, co-écrit avec Amanda Sthers et à l’origine de la plainte de l’actrice. Dans cet extrait, le rockeur affirme que la comédienne était "hystérique" et "violente" et qu’elle "débarquait chaque nuit pour jouer avec le feu qu['il] était". L’interprète d'Allumer le feu ne s’arrête pas là dans ses révélations : "Elle est venue une nuit et m'a dit: 'ça y est tu sais, j'ai 18 ans, épouse-moi'. Au lieu de lui mettre une claque et de l'envoyer dans sa chambre, j'ai laissé faire et je me suis fait prendre au piège."     
Un récit que l’actrice de Sous le Soleil a vigoureusement démenti avant que le procès prenne une tournure inattendue. "Il m'a violée quand j'avais 14 ans, 15 ans, chez mes parents", a-t-elle déclaré en pleine audience avant de qualifier son ex-mari d’ "alcoolique" et de "violent".  "Il a abusé de moi. On n'en a jamais parlé lui et moi", a-t-elle ajouté, en préci­sant qu’il s’agissait d’"un secret très violent, mais qui [les] liait aussi d'une certaine façon". D’après les informations de l’AFP, l’avocat de Johnny Hallyday a déclaré que personne ne pourra "jamais savoir qui dit la vérité", avant de rappeler que l’actrice n’avait jamais porté plainte pour viol, ni évoqué ces faits. Mercredi 23 septembre, le chanteur a contesté ces accusations à travers son avocat. Me Ardavan Amir-Aslani évoque ainsi des "allégations sans fondement". Il assure également qu'Adeline Blondieau "est coutumière de propos malveillants et répétitifs prononcés à l'encontre de [son] client qui ne commentera pas ses nouvelles déclarations calomnieuses et grossières".
En raison du délai de prescription, de 20 ans en cas de viol sur mineur, le chanteur ne pourra de toute façon pas être poursuivi. Les propos d'Adeline Blondieau ayant été tenus en audience devant le tribunal, ils ne peuvent pas non plus faire l'objet de poursuites en diffamation de la part de l'Idole des jeunes. 
La comédienne, qui a expliqué aller mieux après dix ans de psychanalyse, compte demander 15 000 euros de dommages et intérêts pour ce qu’elle qualifie d'"acharnement" du chanteur contre elle. Le jugement relatif à sa plainte pour diffamation sera rendu le 3 novembre 2015.