Mélanie Doutey nous raconte son incroyable voyage chez les nomades Mongols

INTERVIEW - Mélanie Doutey a été invitée par Frédéric Lopez à faire la connaissance d'une famille de nomades Mongols éleveurs de chameaux, pour un numéro de l'émission "Rendez-vous en terre inconnue" diffusé mardi 29 novembre à 20h55 sur France 2. L'actrice se livre sur cette expérience hors du commun.

Mélanie Doutey nous raconte son incroyable voyage chez les nomades Mongols
© Jean-Michel Turpin - ADENIUM TV FRANCE

Il y a des voyages qui ne s'oublient pas. Celui qu'a réalisé Mélanie Doutey en compagnie de Frédéric Lopez pour l'émission Rendez-vous en terre inconnue fera sans doute partie de ceux-là. Mardi 29 novembre à 20h55 sur France 2, vous découvrirez ainsi la formidable expédition de l'actrice qui a passé 18 jours dans la famille de Nyamsuren, un éleveur nomade de chameaux de Bactriane, dans l'extrême-ouest de la Mongolie. Une émotion d'autant plus grande que l'arrière grand-père de Mélanie Doutey était lui-même Mongol...

Cette expérience, c'est d'abord la découverte de paysages exceptionnels dans le pays à la densité de population la plus faible au monde : dans ces steppes mongoles au décor lunaire balayé par le froid et le vent, il y a vingt fois plus d'animaux que d'hommes ! Mais c'est aussi la rencontre avec une famille bouleversante, Nyamsuren, sa femme et leurs trois enfants, qui vivent de rire, d'amour, de partage, mais aussi de courage en se battant pour la sauvegarde d'un animal surprenant : le chameau de Bactriane. 

Avec ces personnages hors du commun, Frédéric Lopez et Mélanie Doutey ont vécu des instants ineffaçables. Rencontre avec l'actrice de 38 ans qui se confie sur cette aventure extraordinaire. 

© Jean-Michel Turpin - ADENIUM TV FRANCE

Le Journal des Femmes : Quelle a été votre réaction quand on vous a proposé de participer à cette émission ?
Mélanie Doutey : 
Frédéric [Lopez, ndlr] m'a proposée il y a pas mal de temps et pour des questions d'emploi du temps, ça n'avait pas pu se faire. Et là, ça a enfin été possible ! Il y a plein d'émotions différentes, une excitation, une appréhension... Comme je suis comédienne, je suis toujours dans un personnage et là il faut lâcher prise, c'était quelque chose de nouveau pour moi. Mais je connaissais le programme et je connaissais Frédéric, donc banco !

Y a-t-il un pays où vous auriez particulièrement aimé aller ? 
Ah non, j'étais open bar ! (rires)

Que saviez-vous de la Mongolie et de cette culture avant de partir ?
Rien du tout ! Je sais que j'avais un arrière-grand-père Mongol, qu'il avait fui, qu'il était parti certainement dans la vague du début du siècle, mais je n'en savais pas plus. Après, ce n'est pas vraiment la Mongolie que j'ai rencontrée, on ne peut pas dire que je connaisse réellement le pays. J'ai rencontré avant tout une famille. Je n'ai pas eu le sentiment de découvrir véritablement toute une culture.  

Vous aimiez les animaux avant d'aller là-bas ? 
Ah non, je ne suis pas du tout une dame à bêtes ! Mais là, il était difficile de ne pas être attendrie, les chameaux sont hyper doux et expressifs. J'étais contente de les quitter aussi (rires). Ce ne sont pas les chameaux qui m'ont touchée, c'est la famille ! 

Etes-vous une aventurière dans la vie ? 
Non, je ne suis pas du tout sac à dos et je n'ai jamais dormi dans un sac de couchage ! Mais je me suis bien adaptée. Après, j'aurais bien aimé me laver un peu plus (rires). 

Si vous deviez raconter un souvenir particulièrement fort de cette expérience ?
C'est très difficile... Le départ m'a bouleversée, mais en fait ce sont vraiment les rires et sourires échangés. On ne peut pas être indifférent au sourire de Nyamsuren, c'est quelqu'un d'ultra-charismatique. Il sourit tout le temps, il est malin. Ses réponses sont drôles et surprenantes... On ne peut qu'être touché par lui. L'image la plus forte, c'est ce sourire qui nous a accompagné pendant tout le séjour.

Qu'est-ce qui vous a marqué et qu'avez-vous appris des relations entretenues dans la famille qui vous a accueillie ?
J'ai été émue de ce partage au quotidien. On dort ensemble, on fait tout ensemble. Parfois le soir, la lumière était éteinte dans la yourte. C'était le moment de dormir et on les entendait parler. On s'imaginait tout ce qu'ils pouvaient se dire. Le dialogue fait tellement partie d'eux, de leur culture... Cet échange qu'ils ont tout le temps, c'est merveilleux. Ça donne envie de rentrer chez soi et de transmettre, d'essayer de partager le plus d'émotions possibles avec les gens qu'on aime.

Est-ce que vous pensez que cela va changer votre façon de vous comporter avec les autres ?
Ce qui est curieux, c'est qu'en arrivant dans cette famille, sans pour autant dire que je me suis sentie Mongole, je ne me suis pas sentie étrangère. Ils avaient cette volonté de communiquer et partager avec le rire, ce qui m'est familier. J'ai une fille et j'essaie aussi beaucoup de communiquer avec elle, donc ce n'est pas une chose que j'ai appris là-bas.