Camille Lacourt : "On donne son image à une marque comme on donne les clés de son destin à son entraîneur" Camille Lacourt : entre sport et mannequinat

camille lacourt pour carnet de vol
Camille Lacourt pour Carnet de Vol © SdP Carnet de Vol

Le Journal des Femmes : Auriez-vous pu devenir mannequin si vous n'aviez pas percé dans le sport ?
Camille Lacourt : Ce n'est pas quelque chose qui m'aurait attiré. Je ne pense pas que j'aurais fait la démarche d'essayer par moi-même, mais j'aurais sûrement tenté si on m'avait repéré. Je suis quelqu'un de curieux, j'aime les nouvelles expériences.

Pourriez-vous en faire votre métier ?
C. L. : Je ne sais pas. C'est assez marrant, mais je ne le fais que deux ou trois fois par an. De là à en faire un métier... Il me reste quelques années avant de raccrocher le maillot, et j'aime aussi beaucoup l'événementiel.

N'est-ce pas difficile de gérer une image de "beau gosse" dans le milieu du sport de haut niveau ?
C. L. : Il y a pire ! Ce qui me fait sourire, c'est que j'avais le même physique quand j'étais cinquième aux championnats du monde. Par contre, j'étais beaucoup moins beau ! Je pense que ce sont vraiment les médailles internationales qui m'ont catalogué en tant que tel. J'en profite, même si je le vois avec beaucoup de détachement.

Vos collègues vous taquinent-ils avec ça ?
C. L. : Maintenant c'est un peu passé. Mais quand il y a un shooting au Cercle des Nageurs,  je suis sûr d'en croiser un ou deux en train de se marrer. Ça reste bon enfant : quand quelqu'un d'autre a une séance photo, je peux être celui qui m'assieds pour rigoler !

Au contraire, votre physique vous a-t-il déjà porté préjudice ?
C. L. : Je ne crois pas. Cela n'a rien à voir pendant les compétitions, surtout avec les lunettes sur la figure (rires)...

Trouvez-vous des points communs entre les rôles de sportif et d'égérie ?
C. L. : Je dirais la confiance : on donne son image à une marque comme on peut donner les clés de son destin à un entraîneur. Bien que ce soit deux mondes bien différents.

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