Karine et Vincent Perez : "Nous avons vécu des moments merveilleux sur ce tournage" "Un tournage, c'est toujours une famille"
Le 1er juin sort en salles le premier film de Karine Silla-Perez, "Un Baiser Papillon". Le Journal des Femmes est parti à la rencontre de la réalisatrice et de son mari, l'acteur Vincent Perez.
Leur timbre de voix s'accordent idéalement, l'un tempo, l'autre mezzo, quand ils parlent de leur passion. Karine Silla Perez et son mari Vincent Perez, se livrent entre pudeur et décontraction lors de la promotion du film "Un Baiser Papillon". Ce premier long métrage réalisé par Karine, ex-mannequin, réunit à l'écran une ribambelle d'acteurs talentueux comme Cécile de France, Elsa Zylberstein, Jalil Lespert, ou encore Valérie Golino pour ne citer qu'eux. Vincent Perez y joue l'un des rôles principaux, qui doit faire face à la maladie incurable de sa femme. Fragile, le film suit le destin de plusieurs personnages, cherche des liens, trouve des chemins, découvre des secrets...
Ce film intimiste est aussi une histoire de famille. Les deux filles de Karine, Roxanne et Iman, issues d'une union différente, y jouent avec brio.
Rencontre avec un couple de cinéma très enthousiaste. 
Comment s'est passé ce tournage en famille ?
Karine : Un tournage, c'est toujours une famille. Celui-ci s'est passé avec les difficultés et les joies que l'on vit dans un tournage normal. Rien n'a été amplifié parce que nous étions en famille. En fait, la seule chose qui fut plus douce, c'est que mes enfants étaient à mes côtés. Je déteste être séparée d'eux, et là, c'était plus joyeux !
Vincent, était-ce intimidant de jouer sous le regard de votre femme ?
Vincent : Non, on a l'habitude. Karine a déjà joué devant ma caméra, elle connait bien mon travail. Au contraire, c'était très agréable car j'avais l'assurance d'avoir un regard aimant sur moi. On était totalement dans la confiance et j'ai un immense respect pour l'intelligence de Karine et sa sensibilité. En fait, je n'avais qu'à me concentrer sur les scènes particulièrement difficiles du film.
Parliez-vous du film le soir chez vous ?
Karine : On en parlait tout le temps ! C'était quasiment de l'obsession : j'étais son oreille, il était la mienne. On avait bien conscience que cela pouvait être lassant pour les gens qui ne partagent pas cette façon d'être, mais nous étions véritablement hantés par l'histoire.