Inès de la Fressange : "Je fuis la convention" Etre parisienne ? Un état d'esprit !
Pourquoi avoir écrit ce livre à ce moment de votre vie ?
Par flemme ! On me demande si souvent des adresses ou des conseils que je gardais en permanence des listes et des cartes de visite à mon bureau. Ce livre, c'était un moyen de les regrouper et ne plus avoir à chercher à chaque fois !
A qui l'adressez-vous ?
A toutes les femmes qui se sont retrouvées un jour devant leur placard en se disant : "Arghh, je n'ai rien à me mettre !"
Être Parisienne, selon vous, c'est être "rock et jamais bourgeoise". Qu'entendez-vous par là ?
Fuir la convention mais apprécier la qualité. OK pour le kilt avec un blouson en jean, mais pas avec un serre-tête en velours !
Si la Parisienne est chic et raffinée, la Provinciale est... plouc et mal fagotée ?
Ben non : "Parisienne", c'est un état d'esprit. En plus, la plupart des Parisiennes viennent de l'étranger ou de province. Personnellement, je suis née dans le Var et j'ai été élevée à Mantes-la-Jolie (78).
Vous avez signé l'ensemble des illustrations de votre livre. D'où vous vient ce don pour le dessin ?
Eh bien c'est le syndrome Guy Degrenne. Ceux qui se souviennent de la publicité comprendront...
Quelle est votre plus grande fierté ?
En avoir fait qu'à ma tête.
Et votre plus grand regret ?
Ne pas avoir cherché plus Gruau avant sa mort. J'ai fait une enquête pour le trouver mais pas suffisamment.