Inès de la Fressange : "Je fuis la convention" Etre parisienne ? Un état d'esprit !

'la parisienne', inès de la fressange avec sophie gachet.
"La Parisienne", Inès de la Fressange avec Sophie Gachet. © Flammarion/La Parisienne

Pourquoi avoir écrit ce livre à ce moment de votre vie ?

Par flemme ! On me demande si souvent des adresses ou des conseils que je gardais en permanence des listes et des cartes de visite à mon bureau. Ce livre, c'était un moyen de les regrouper et ne plus avoir à chercher à chaque fois !

 

A qui l'adressez-vous ?

A toutes les femmes qui se sont retrouvées un jour devant leur placard en se disant : "Arghh, je n'ai rien à me mettre !"

 

Être Parisienne, selon vous, c'est être "rock et jamais bourgeoise". Qu'entendez-vous par là ?

Fuir la convention mais apprécier la qualité. OK pour le kilt avec un blouson en jean, mais pas avec un serre-tête en velours !

 

Si la Parisienne est chic et raffinée, la Provinciale est... plouc et mal fagotée ?

Ben non : "Parisienne", c'est un état d'esprit. En plus, la plupart des Parisiennes viennent de l'étranger ou de province. Personnellement, je suis née dans le Var et j'ai été élevée à Mantes-la-Jolie (78).

 

Vous avez signé l'ensemble des illustrations de votre livre. D'où vous vient ce don pour le dessin ?

Eh bien c'est le syndrome Guy Degrenne. Ceux qui se souviennent de la publicité comprendront...

 

Quelle est votre plus grande fierté ?

En avoir fait qu'à ma tête.

 

Et votre plus grand regret ?

Ne pas avoir cherché plus Gruau avant sa mort. J'ai fait une enquête pour le trouver mais pas suffisamment.

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