Laurence Ferrari change de braquet et plaque le JT de TF1

La grand-messe du 20H, c'est fini. Les courbes de l'audience (et quelques frictions avec les femmes de sa rédaction) ont eu raison du glamour de Laurence Ferrari.

"Présenter le 20 Heures est un exercice très lourd, avec une pression permanente", souligne la journaliste dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France. "Cela fait quatre ans que je me bagarre pour porter ce journal. C'est la fin d'un cycle. J'ai une envie profonde de renouveau. C'est ce que me propose le groupe Canal + avec un projet très positif dans un registre très différent de ce que je fais actuellement", explique Laurence Ferrari sans préciser la date de son départ. "J'ai envie d'une émission plus libre, moins codifiée, où l'on ne me demandera pas de rentrer dans un moule", ajoute-t-elle.

Mission accomplie

Parfaite hôtesse de l'actualité, plutôt décontractée, Laurence Ferrari nous avait annoncé qu'un "présentateur ne devait pas être dans une tour d'ivoire". Elle a largement appliqué ses principes de bienséance, nous recevant souvent en T-shirt blanc à l'encolure sage et maquillage discret. Mise ne beauté avec précision, sans féminité exacerbée, elle a maîtrisé l'empathie à la perfection, la mine affectée, juste ce qu'il faut, et s'est évertuée à remercier les rédacteurs et les monteurs après chaque sujet.
Compétente et réaliste, l'intervieweuse de charme, sourire franc et regard de braise, n'a ni ciré de bottes ni lancé de fleurs. Irréprochable dans son rôle de femme des foyers télévisés, elle aurait pourtant eu le don d'agacer ses consoeurs...

Crêpage de chignons

Décriée depuis plusieurs semaines au sein de la tour de Boulogne-Billancourt, Laurence Ferrari s'est violemment opposée à Claire Chazal, présentatrice du week-end sur la Une, notamment à l'occasion de la campagne présidentielle et au sujet du débat final entre Hollande et Sarkozy. D'après le Figaro, le torchon brûlerait  aussi entre la présentatrice vedette et Catherine Nayl, directrice de l'information.

Le paquebot prend l'eau

Laurence Ferrari part sur un constat d'échec. "Plus belle la vie", sur France 3 et "Scènes de ménages", sur M6 font un carton.
France 2 a donné le ton de la campagne et s'est imposée lors des deux soirées électorales. Humiliation encore, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, et le président François Hollande ont décidé de donner à la Deux leur première interview. La chaîne publique est aussi au coude à coude avec TF1 en ce qui concerne l'audience de son journal télévisé, selon Médiamétrie. A la question de savoir si cette situation a pesé dans sa décision, la Savoyarde, 46 ans bientôt, répond : "Non. Je ne suis pas quelqu'un qui baisse les bras quand il faut combattre ! (...) Je ne renie rien. J'ai fait de mon mieux et j'ai été heureuse à TF1", assure-t-elle au quotidien avant de conclure "personne n'est irremplaçable".

Faire contre mauvaise fortune bon cœur

Maman épanouie, l'ex-Barbie de l'info a mis au monde, le 8 novembre 2010, un adorable petit Elliott. "C'est une bénédiction ! Je fais partie de cette génération de femmes qui n'ont pas eu à choisir entre vie professionnelle et vie privée. J'ai pu tout mener de front. Et la famille a toujours été ma colonne vertébrale, elle me permet de garder la tête froide face à une surexposition médiatique ", a-t-elle raconté au magazine Gala. La famille de cette Wonderwoman, c'est Baptiste, 19 ans, et Laëtitia, 16 ans, nés de son premier mariage avec le journaliste Thomas Hugues, et son amoureux, le violoniste virtuose Renaud Capuçon, qu'elle a épousé en 2009.  "Celle qui se dit "italienne jusqu'au bout des ongles ", confiait encore, dans Gala, son "aptitude au bonheur" et affirmait: "Je crois que l'on récolte ce qu'on sème". 

"Pousser"... dehors

 C'est sur la TNT que la jolie blonde va cultiver son jardin. Elle devrait présenter sur Direct 8 "un talk-show d'info qui pourrait être quotidien et qui mixera de l'actu, des faits de société, de la politique, de la mode, de la culture", nous apprend Le Parisien.