[EN DIRECT] Cannes, à la recherche de Gaspard Ulliel

Ce samedi 17 mai, la star du film "Saint Laurent" de Bertrand Bonello monte les marches du Palais des Festivals pour le plus grand bonheur de ces dames. La mission de l'envoyée spéciale du Journal des Femmes: le rencontrer de façon inopinée.

Gaspard Ulliel est à Cannes. Je suis à Cannes. Cela ne peut être le fruit du hasard. Ce samedi soir, le beau brun aux yeux bleus foulera les marches du Palais des Festivals pour présenter le Saint Laurent de Bertrand Bonello. Je me fais un devoir de croiser son chemin.

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Gaspard Ulliel en Yves Saint Laurent © 2014 Mandarin Cinéma, Europacorp, range Studio, Arte France Cinéma, cope Pictures, Carole Bethuel

Pour accomplir ma mission, je compte bien sur l'aide du destin. Mais la fortune a de l'humour et plutôt que de m'aider dans ma quête, elle me fait déjeuner à une table du Britannique Timothy Spall, à l'affiche de Mr. Turner. Classe, mais ce n'est pas mon objectif.
L'après-midi, j'ai rendez-vous sur la plage du Majestic pour des interviews. Avec un peu de chance, le comédien de tous mes espoirs s'y trouve pour les mêmes raisons. Ce qui nous ferait un super point commun pour débuter une conversation (voire davantage, non ?). A part Michèle Laroque, en plein entretien avec Laurent Weil de Canal +, aucune star en vue. Encore moins de fossette craquante. A quelques pas de là, un attroupement s'est formé. Gaspard, c'est toi ? Non, juste Jean Paul Gaultier qui fait crépiter les appareils photos et s'en amuse. On m'annonce que Ryan Reynolds vient de passer. Décidément, il semblerait que les beaux gosses me fuient.

 

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Le tapis rouge, sans ses stars © Fiona Ipert / Le Journal des Femmes

Peignoir, menottes et mauvais goût

Un rendez-vous m'empêche de me glisser au milieu des badauds pour apercevoir Gaspard Ulliel sur le tapis rouge. Comme je ne compte pas escalader le Palais pour m'incruster à la projection en douce, je me résous à me rendre à la fête de Welcome To New York, film inspiré du scandale du Sofitel. "C'est 'THE place to be ce soir'", me révèle-t-on. Soit. Je m'incruste dans la queue pour accéder à l'événement qui a lieu... sur la plage du Carlton. Clin d'oeil douteux à DSK, impliqué dans l'autre affaire du même nom. Afida Turner est à côté de moi, ce qui en dit long. Quand j'aperçois les gens, menottes aux mains, danser en peignoirs blancs estampillés des initiales qui ont tant fait parler, je décide que la Palme du mauvais goût revient à cette soirée comme l'avait annoncé, ce qui n'est pas une excuse, le co-producteur Vincent Maraval.

 
Dépitée, j'erre sur la Croisette. Enfin, le destin me fait un signe (c'est pas trop tôt). Je tombe nez à nez avec une connaissance qui tient dans sa main le Saint-Graal, l'objet de toutes mes convoitises : un carton violet sur lequel se détache un discret "Saint Laurent". "Je cherche l'avenue François Ier, c'est là-bas qu'a lieu l'after de la projection. Tu sais où c'est ?" Oui. J'y crois : il va m'y emmener et j'aurai accompli ma mission. Gaspard Ulliel m'offrira une flûte de champagne (gratuite) et, les bulles aidant, tombera sous mon charme... "Je n'ai qu'une seule invitation, je ne peux rien faire pour toi. Désolé, vraiment." Ses paroles brisent mon dernier espoir. Adieu les coupettes dans une villa cannoise avec le Yves Saint Laurent de mon coeur. Je devrai attendre octobre pour croiser le beau brun... dans une salle obscure.