Les dessous du sacre de Miss Guyane

Plus qu'un rendez-vous, une institution attendue comme la Mère-Noël qui descend dans votre télévision. Décriée pour sa ringardise, mais adorée par le public (et TF1 qui réalise chaque année un record d'audimat et de recette publicitaires), la cérémonie Miss France a excité les réseaux sociaux… et la grogne des féministes.
Regardée par 7 355 000 spectateurs -par fascination pour ces sublimes créatures aux passages chorégraphiés, ou au second degré -pour se rincer l'œil et plaisanter devant des tableaux kitsch à souhait-, l'élection rose bonbon était placée cette année sous le signe de la féérie. Elle se déroulait à Montpellier et mettait en concurrence 30 jeunes femmes âgées de 18 à 24 ans, étudiantes ou en activité, toutes de plus en plus diplômées.

Douze finalistes avaient été sélectionnées par le Comité à partir de critères comme le savoir-vivre, la ponctualité, la rigueur, l'esprit, l'expression scénique et la culture générale. Cinq jeunes femmes ont été désignées à égalité par le jury – présidé par la comédienne Arielle Dombasle, et composé d'Ingrid Chauvin, de Michèle Bernier, de Malika Ménard, du chanteur Amir, du réalisateur Christophe Barratier et du boxeur Tony Yoka –, et les téléspectateurs, avant que ces derniers, dispositif inédit, n'élisent finalement leur ambassadrice 2017.

En décrochant l'écharpe après le traditionnel show strass et paillettes présenté par Jean-Pierre Foucault et Sylvie Tellier,  la sublime Alicia Aylies aux yeux vert outre-mer a devancé la très plébiscitée Miss Languedoc, sa première dauphine, la bombesque Miss Tahiti, 2e dauphine ainsi que Miss Guadeloupe et Miss Lorraine.

Le diadème, inspiré d'un bouquet de jonquilles, a été posé sur la chevelure de la nouvelle reine de beauté par Iris Mittenaere, une Nordiste et future dentiste de 23 ans qui l'avait emporté l'an passé.

Emue aux larmes, la Guyanaise gagnante du 70e concours Miss France a révélé qu'une famille soudée était sa priorité et qu'elle rêvait d'évoluer dans le mannequinat.

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