JoeyStarr, à l'Elysée

Joey Starr
Hip hop républicain. Avec Kool Shen, son compère du groupe NTM, Joey Starr chan­tait Ma Benz, («Laisse moi zoum zoum zem») en décla­rant sa flamme aux belles cylin­drées alle­mandes et Qu’est-ce qu’on attend ? («Allons à l’Ely­sée, brûler les vieux»). Condamné à deux ans de prison pour agres­sion à coups de hachoir, le rappeur est depuis revenu sur le devant de la scène, notamment au cinéma dans Polisse… et il a bien changé, puisque c’est un Didier Morville propre sur lui qui assistait lundi soir à un dîner au Palais, invité par François Hollande en personne.
La conver­sa­tion qui tournait autour «de l’ac­tua­lité cultu­relle et géné­rale» aurait été  sympa­thique, directe et chaleu­reuse», a rapporté l’en­tou­rage du chef de l’Etat au Lab d’Eu­ro­pe1. Pas de bagarre sur le perron ni de sapin en feu, donc. Parfait.
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