Marc Jacobs pour Coca-Cola light : rencontre avec le créateur

Nous avons rencontré le créateur à l'occasion du lancement de la nouvelle bouteille Coca Cola light qu'il vient de designer. L'occasion de mieux connaître l'un des petits génies de la mode.

Marc Jacobs pour Coca-Cola light : rencontre avec le créateur
© Justine Feutry / le Journal des Femmes

Marc Jacobs est l'un des couturiers les plus doués de sa génération. Il a définitivement conquis le coeur des modeuses en démocratisant sa mode pour que chacun puisse y accéder. Résultat, dans ses boutiques, on peut toutes craquer pour des goodies à prix mini. Un grand écart avec le travail du créateur qui est aussi directeur artistique chez Louis Vuitton. Mais un exercice d'équilibriste que le New-yorkais réussit avec talent. Il n'est donc pas surprenant de le retrouver pour une collaboration avec Coca Cola light. Cette boisson est pour lui une icône et ça tombe bien, le monsieur "adore les icônes". Une réflexion guère surprenante de la part d'un ami proche de Kate Moss dont il dit qu'elle est "une belle personne avec une belle énergie". Mais revenons à nos canettes pour le lancement desquelles le créateur recevait les journalistes à Londres. Mais d'ailleurs pourquoi la capitale londonienne alors qu'il vit entre Paris et New York ? "Même si je n'ai pas de rapport particulier avec Londres, je lui trouve beaucoup de connexions avec New York." Une bonne raison donc d'y célébrer les 30 ans de la célèbre boisson qui coïncide avec les 30 ans de création de Marc Jacobs et ses 50 ans qu'il fêtera en avril, "sûrement sur une plage". L'un comme l'autre ne font pas leur âge. Le coca serait-il le secret de Marc Jacobs ? "J'en bois deux cannettes minimum par jour et cinq ou six en période de fashion week". Il nous confie aussi que le sport joue aussi pour beaucoup. Marc Jacobs, qui enchaîne les cigarettes tout au long de la rencontre, aurait-il d'autres addictions ? "Le shopping, nous confie-t-il en souriant. "J'achète des meubles antiques, de l'art, beaucoup d'art et j'aime surtout en voir. Et évidemment, j'achète continuellement des vêtements. Surtout, après les défilés.". Mais d'ailleurs parlons mode puisque c'est le sujet qu'il a choisi pour habiller les célèbres canettes. Pour célébrer le double anniversaire commun qui les lie, le créateur a choisi d'illustrer trois décennies de mode. Un thème qu'il maîtrise : "Chaque décennie apporte son lot de différences. Chacune a été bénéfique pour les créateurs. Elles ont permis l'émergence de différentes choses.

Marc... by Marc 

marc jacobs interview coca cola light
Marc Jacobs, un homme heureux qui partage son succès avec son équipe © Justine Feutry / le Journal des Femmes.com

Une belle collaboration qui s'inscrit dans le style du designer qui aime travailler avec des artistes notamment dans son travail pour Louis Vuitton"Je fonctionne à l'intuition. C'est toujours quelque chose de très réjouissant pour moi et mon équipe de faire venir quelqu'un de l'extérieur". Avec trois lignes, Marc Jacobs n'a pas le temps de s'ennuyer. Lui qui affiche une plastique parfaite et une bonne humeur permanente n'a-t-il donc aucune faille ? "Je n'ai pas vraiment de phobie. Par contre, je me sens nerveux avant un défilé, je me pose plein de questions sur mes choix [...] Vous savez, il y a beaucoup d'attente sur le travail que l'on fait. C'est effrayant dans un sens mais c'est aussi merveilleux et excitant.". Ouf, le dieu de la mode pour toute une génération est donc humain. "Je suis un homme heureux. Je suis fier de moi et de tous les gens avec qui je travaille. Je suis heureux que l'on ait tous cette "Happy Fashion", cette passion et ce plaisir de faire ce que l'on fait... ". C'est même un homme presque comme tout le monde, enfin presque. Il reste Marc Jacobs tout de même ! A -t-il un précepte à nous laisser avant de partir ? "À vrai dire, s'il y a bien une leçon que je voudrais enseigner, quelque chose que j'aimerais qu'on retienne de moi, c'est bien celle-ci: "Fais-toi confiance avant tout!". Peut-être plus simple quand on s'appelle Marc Jacobs, mais on y pensera !