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Dossier
30/04/2007

Abaco : et la tendance fut !

Ouverte en octobre 2006, la boutique Abaco reflète à merveille l'esprit très "Bo-bo" de cette enseigne maroquinière. Visite guidée de cette maison entre design, qualité et élégance.
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Une petite devanture irisée, une vitrine simple : la boutique Abaco de la rue des Rosiers, dans le Marais à Paris, semble à première vue faire profil bas dans ce quartier où il fait bon se faire voir. Pourtant une fois la porte entre-ouverte, on comprend que la maison n'a pas besoin de faire dans l'ostentation pour séduire. Au regard de ses boutiques comme de ses collections, Abaco offre un univers où la tendance sait se faire subtile et la qualité s'imposer.

Abaco en quelques mots

Créé à la fin des années 1980, Abaco est originellement un maroquinier spécialisé dans les ceintures. Si la marque connaît son petit brin de succès pendant cette première décennie, elle prend réellement son envol lorsque Raquel Achache, maquilleuse de profession et femme du maître de maison, intègre l'équipe de création. Abaco change alors son fusil d'épaule : le sac, tendance et haut de gamme, devient son fond de commerce.

La boutique Abaco
Quelques créations à la pointe des tendances d'Abaco Visitez la boutique AbacoPhoto © Agathe Azzis / l'Internaute Magazine

Après l'ouverture d'une première boutique dans le 6e arrondissement de Paris, Abaco revient sur l'avant de la scène maroquinière l'automne passé, en inaugurant, en plein coeur du Marais, son second écrin. Qu'Abaco connaisse aujourd'hui le succès n'a rien de surprenant : la maison a su opter pour un positionnement fort. Chez Abaco, on allie tendances et maroquinerie haut de gamme, on répond à la demande d'une acheteuse qui n'a pas les moyens de chiner Avenue Montaigne mais qui ne veut pas du classicisme outrancier de certaines enseignes.

 

Tendances et qualité

 

SOMMAIRE
5 boutiques de sacs

Si Abaco nourrit aujourd'hui ce goût de la tendance, c'est probablement là la patte de Raquel Achache. La créatrice, qui se décrit elle-même comme "très femme", tient de sa formation initiale un vrai goût pour l'expérimentation, le travail de peinture et de teinture. Résultat : on retrouve chez Abaco, un amour de la couleur dont d'autres ne peuvent se prévaloir. Un travail d'exception qui correspond aux attentes des fashionistas les plus férues quand il ne donne pas le ton de la saison maroquinière.

 

Au-delà du travail de teintes, on privilégie aussi chez Abaco les matières premières de qualité. Les cuirs sont triés sur le volet et travaillés selon des techniques parfois pointues : "côté matières, nous privilégions deux types de cuirs : le "Jurassic", qui est chauffé pour obtenir un effet frippé, et le "Taïga", une peau très souple qui a un aspect plus lisse", rappelle Marie, la directrice de la boutique. Et c'est sans oublier le cuir de chèvre lavé, passé à la machine pour un aspect vieilli et patiné ainsi que les autres recettes magiques de la maison. Mais quelle que soit la technique utilisée, le résultat est toujours le même : "les sacs sont extrêmement légers et le cuir vieillit très bien", continue-t-elle.

 

Autre gage de cette qualité, la fabrication française des produits : "tous les modèles sont produits dans les ateliers parisiens d'Abaco même si les cuirs peuvent être italiens. Cela permet aussi une vraie réactivité à la demande de la cliente : si on nous commande un modèle, il peut être réalisé sur le champ," explique Patricia Bénichou, porte-parole de la marque. Un côté très créateur, voire artisan du métier, qui ne se répercute pas outrancièrement sur les prix. La fourchette s'élargit naturellement au fil des modèles mais la gamme commence à 105 euros pour les petites pochettes et atteint les 600 euros pour une pièce métallisée multi-poches.

Une maison en pleine expansion

Mais malgré ce savoir-faire et une belle réputation auprès des amatrices de maroquinerie, Abaco reste aujourd'hui, une marque assez confidentielle. Elle n'offre ainsi à ses adeptes françaises que deux boutiques – rue du Four et rue des Rosiers – et trois corners dans les grands magasins parisiens. Une confidentialité qui a su tenter quelques clientes de renom, à commencer par Vanessa Paradis. Son acquisition : la ceinture à tête de mort qu'elle aurait commandé pour Johnny Depp à la veille du tournage du premier "Pirates des Caraïbes". Encore peu accessible en France, Abaco voit grand et s'exporte. New-York, Rome, la Russie, l'Australie, la Grèce : la marque se développe et "monte en flèche" à en entendre ses représentantes. Une petite marque à suivre...

 

Voir aussi La boutique Abaco en images

En savoir plus La boutique Abaco, 5, rue des rosiers 75004 Paris.

Et aussi L'interview de Raquel Achache, la créatrice de la marque

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Découvrez notre reportage dans les coulisses de l'atelier parisien d'Abaco

Véronique Deiller, Journal des Femmes

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