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18/09/2006

Princesse tam.tam, une marque espiègle et raffinée

En 20 ans, la marque de lingerie Princesse tam.tam a su conquérir la garde-robe des amoureuses de la corseterie. Découvrez les dessous de cette griffe aux accents romantiques et bucoliques...

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Un peu d'histoire...
Il était une fois Loumia Hiridjee, une jeune femme d'origine indienne, née à Tananarive (aujourd'hui Antananarivo) sur l'île de Madagascar. En 1985, alors qu'elle n'a qu'une vingtaine d'années, elle décide d'ouvrir une petite boutique d'objets cadeaux dans le 6e arrondissement de Paris avec sa soeur Shama. Que vendent-elles ? Des caleçons masculins aux imprimés colorés, notamment, qui remportent aussi bien du succès auprès des hommes que des femmes.
Et comme le sens des affaires est inscrit dans leurs gènes - leur père est lui-même entrepreneur - les deux jeunes femmes ont l'idée de lancer une marque de lingerie gaie et colorée, s'affichant à contre-courant de la sempiternelle corseterie noire et blanche.

Loumia Hiridjee
Loumia Hiridjee

Princesse tam.tam, dont le nom évoque un film avec Joséphine Baker, est ainsi créée. A sa tête, bien entendu Loumia et Shama, aidées par Mourad Amarsy (aujourd'hui le mari de Loumia), diplômé de l'Institut supérieur de Gestion, et de Valérie Delafosse, une amie styliste qui dessine la première collection. En 1987 donc, la boutique de cadeaux du 6e arrondissement de Paris devient le nouvel écrin de la marque.

L'esprit Princesse tam.tam
Mais qui est la femme Princesse tam.tam ? On pourrait la définir comme étant à la fois espiègle, raffinée, sensuelle et romantique. Une vraie femme des temps modernes.
Outre le fait de proposer une lingerie pétillante et jamais vulgaire, la marque se veut accessible. En effet, il est possible d'acquérir un ensemble de lingerie pour une soixantaine d'euros. Ce bon rapport qualité/prix est l'atout principal de la marque. Qui plus est, elle innove et propose désormais 3 lignes (la corseterie, la lingerie de nuit et le bain) et des formes multiples pour que chacune puisse trouver son bonheur.

Ensemble "Merveilles"
Ensemble "Merveilles" (69 euros)
Côté matières, elle a aussi évolué : elle habille les femmes de dentelle de Calais, de microfibre, de tulle... Et cette année encore, la marque est aux petits soins avec ses Princesses puisque sur le thème d'Alice au Pays des Merveilles, elle décline un pyjapantacourt, une nuisette courte et un caraco-short en soie, dentelle et broderies...

La production et la distribution de la griffe

La marque emploie 372 personnes. Si les modèles sont dessinés en France, Princesse tam.tam sous-traite principalement la fabrication dans 5 sites : au Maroc, en Tunisie, au Portugal pour la lingerie de nuit, dans l'Océan Indien pour la corseterie et en Asie. Quant aux matières premières, elles proviennent d'Europe. Côté distribution, elle utilise 4 réseaux : les boutiques en nom propre (90 en France à fin mars 2006), les détaillants multi-marques (380 en France et plus 1 400 à l'étranger), les grands magasins comme les Galeries Lafayette, le Printemps, Harrod's, Sak's, Selfridges... et la vente par correspondance par l'intermédiaire des vépécistes tels que La Redoute ou les 3 Suisses par exemple.

Une Princesse au succès grandissant...
Depuis sa création dans les années 1980, la marque n'a cessé de séduire. En témoigne son chiffre d'affaires qui est en perpétuelle augmentation. De 4,1 millions d'euros en 1990, il a atteint les 53 millions d'euros en 2005. Le chiffre d'affaires se répartissait alors comme suit : 68 % en corseterie, 20 % en bain et 12 % en lingerie de nuit/homewear.
Loumia a su, avec sa marque, charmer et convaincre ses pairs puisqu'elle a reçu entre autres : "le prix Veuve Cliquot" en 1998 qui récompense la femme d'affaire de l'année, "le prix de l'Entreprise" en 2004 qui est décerné par le ministère de l'Economie et des Finances, ainsi que le prix de la création pour le secteur lingerie en 2006, attribué par "Paris, Capitale de la création".
Aujourd'hui, si Loumia Hiridjee et Mourad Amarsy sont toujours aux commandes de la griffe Prinesse tam.tam, celle-ci appartient à la société française Petit Vehicule qui a elle-même été rachetée à hauteur de 95 % par le groupe japonais de distribution et textile Fast Retailing, en 2005.

Publicité Princesse tam.tam 2006
Publicité Princesse tam.tam 2006
Enfin, la marque Princesse tam.tam est résolument tournée vers l'international puisqu'elle réalise plus de 24 % de son chiffre d'affaires à l'étranger. Elle est présente dans plus de 60 pays, au Japon, en Russie, au Canada, au Royaume-Uni, en Suède, en Norvège, au Liban, en Espagne... principalement par l'intermédiaire de boutiques spécialisées et de grands magasins. En 2004, elle a ainsi inauguré une première boutique en Italie, a ouvert en 2005 une seconde boutique en Russie (à Moscou) et un shop in shop au sein du grand magasin Selfridges à Londres. Et son objectif actuel est d'accéder à de nouveaux marchés en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Le conte de fées n'est pas près de s'arrêter...

En savoir plus
Le site de Princesse tam.tam : www.princessetam-tam.com
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