Natasha St-Pier : "J'ai envie d'être maman !"

Vous êtes mariée depuis moins d'un an. Avez-vous envie de devenir maman ?
Oui j'ai envie de devenir maman. Je ne sais pas exactement quand ça va arriver mais je pense que d'ici deux ans maximum, ça devrait être fait, j'espère !

Plutôt famille nombreuse ou enfant unique ?
J'aimerais bien deux enfants parce qu'avec mon frère, on a vécu des belles choses. Je sais ce que c'est d'avoir un frère et du coup, je culpabiliserais un peu si j'avais un enfant unique, qui ne connaisse pas ce type de relation.

D'après vous, quelle maman seriez-vous ?
Je vais être une maman très stricte, malheureusement pour eux ! C'est ce que tout mon entourage me dit (ma mère y compris). Ma mère me dit toujours "t'as de la chance quand même, ton mari lui, il est joueur, il est rigolo. Lui il sera le sympa et toi tu seras la méchante !" J'adore les enfants mais je suis quelqu'un d'exigeant.

Revenons sur votre passé... Quelle éducation avez-vous reçue ? Aimeriez-vous la reproduire ?
J'ai reçu une éducation plutôt "carrée". On avait des moments pour jouer et des moments pour être sérieux. Et dans les moments sérieux, il fallait pas "déconner". Mes parents nous ont inculqué le sens du travail et des responsabilités très tôt. Ils ont été très exigeants et je leur en voulais étant petite. Mais je les en remercie aujourd'hui parce qu'ils ont fait de nous des gens, assez forts et assez travailleurs. Ils ont été doués en tant que parents !

Vous avez commencé tôt votre carrière au Canada. Comment avez-vous vécu la célébrité si jeune ?
J'ai commencé à chanter jeune. C'est vrai que ça peut, par moments, avoir l'air compliqué. Cela ne l'était pas dans mon cas, j'étais une enfant qui avait beaucoup d'énergie : je faisais beaucoup de cours, de chant, de danse, de piano, de théâtre, de patinage artistique et de GRS. En plus d'aller à l'école. Et à l'école, il y avait une règle pour que je puisse continuer mes activités. Il fallait avoir au moins 90% dans toutes les matières. Et la musique est arrivée par-dessus, elle a pris le pas et du coup j'ai abandonné certaines activités pour faire plus de musique. Mais ça s'est toujours bien passé, de façon assez fluide lorsque j'étais petite. En revanche, je pense que c'est à l'âge adulte, que j'ai le plus connu de moments difficiles, où on est plus dans le doute. Parce que petite, je ne voulais pas en faire mon métier, c'était un jeu. Donc je ne me posais jamais de question. Alors qu'à l'âge adulte, on veut que ça continue car on en fait son métier. Quand on est petit, les enjeux ne sont pas les mêmes !

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