Elles ne veulent pas être mères Le refus des contraintes

Mélinda a témoigné sur le JournalDesFemmes.com et explique ne pas vouloir d'enfant. Ce qui ressort principalement de son témoignage, c'est le refus des contraintes.

Pourquoi avoir fait le choix de ne pas être mère ?

"J'ai fait le choix de ne pas être mère pour bénéficier d'une qualité de vie bien meilleure à celle de ceux qui ont décidé de devenir parents. Je trouve que la maternité est une aliénation pour la femme. Ce n'est pas parce que j'ai été dotée d'un utérus à la naissance que je dois "pondre". Je refuse de sacrifier ma liberté, mes envies spontanées de sorties et de voyages, mon argent, mon corps et toutes mes pensées à un petit être qui va m'en faire voir de toutes les couleurs pendant plus de vingt ans, et tout cela, sans remerciements ni médaille d'honneur. Je pense que la vie sans enfants impose déjà suffisamment de contraintes (maladies, travail, parents, aléas de la vie...).

Comment le vivez-vous ?

Très bien ! Je m'amuse à regarder les parents qui "galèrent" pour faire face en toute dignité aux caprices de leur progéniture, ils ont souvent l'air las et fatigué. J'observe leur vie réglée comme du papier à musique et planifiée par l'école, les biberons, les bains et les couchers-tôt avec une certaine satisfaction qui ne fait que me conforter dans mon choix. Je laisse cette vie de contraintes et de stress permanent aux autres... Qui acceptent de se sacrifier pour le "renouvellement des générations" et deviennent des intendants de maisonnée en plus de leur emploi... Je m'occupe de temps à autre de mes neveux et des enfants de mes amies, ça me sert de piqûre de rappel les rares fois où j'en viens à douter de mon choix !

libre et sans contrainte.
Libre et sans contrainte. © Syda Productions - Fotolia.com.

Comment vous accomplissez-vous ?

Je fais le tour du monde hors des périodes de vacances scolaires, je me couche et je me lève quand bon me semble lorsque je ne travaille pas, je me cultive, je vois des amis avec qui les conversations ne tournent pas autour des premiers mots ou du premier "popo" de la journée, je peux investir l'argent durement gagné dans autre chose que des couches, des jouets, la nounou ou de chères études pour les années à venir... Je me décide pour une séance ciné un quart d'heure avant la séance et j'ai un métier passionnant et très prenant. Que viendrait faire un enfant dans tout cela ?"

L'avis d'Edith Vallée, psychologue et auteur notamment de "Pas d'enfant pour Athéna" :


"En effet, la liberté totale de mouvement est très importante pour les childfree et c'est une chose que les mères ne peuvent pas réaliser".

Sommaire