Toutes des Grinch : Ces choses que l'on déteste à Noël

Noël est la période de fêtes, de famille, de cadeaux, de joie par excellence. Loin de nous l'idée de jouer les rabats-joie, mais certains détestent tout ce qui touche à ces quelques jours. Voici des arguments qui ne laisseront, forcément, personne indifférent.

Toutes des Grinch : Ces choses que l'on déteste à Noël
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 Les téléfilms de Noël. Toute la journée. Sur toutes les chaînes. Il n'y a plus rien d'autres à se mettre sous la dent que "Une incroyable Journée de Noël", "Qui pour remplacer le Père Noël ?" et autre joyeusetés.

 Les chants de Noël. On n'est pas contre un petit All I Want for Christmas de Mariah Carey, mais tous les chanteurs de variété en mal de notoriété s'y mettent et dénaturent complètement le concept de chants de Noël. Que les clochettes tintent ! (ndlr : Jingle bells)

 Mentir aux enfants. Le mythe du Père Noël est intemporel et on sait que ça apporte de la magie à cette période froide de l'année, mais on ne peut s'empêcher de culpabiliser en leur disant "Tu as vu le traîneau par la fenêtre ?" "Le père Noël a mangé tes gâteaux" ou encore "Si tu n'es pas sage, le Père Noël va oublier notre maison" (bon, ça, c'est une excuse facile, on vous l'accorde). Et surtout, on doit faire TRES attention à tout ce que l'on dit pour ne pas risquer de briser le conte en une phrase maladroite.

 Les cadeaux à côté. Ce n'est pas difficile de faire plaisir. On est plutôt pour le fait de recevoir des cadeaux, même. Pour nous, ou pour nos enfants. Pourtant, il y aura toujours quelqu'un pour offrir une écharpe qui gratte, des jouets bruyants et dérangeants ou encore des cadeaux mieux que les nôtres. Une charte de bonne conduite des cadeaux devrait être rédigée. (Comment ça, ça s'appelle une liste de Noël ?)

 Devoir faire semblant d'aimer tout le monde aux repas de famille. Que ce soit clair, on n'a plus rien à dire à notre cousine depuis que l'on a arrêté de jouer à la Barbie avec elle l'été de nos 10 ans. De plus, les enfants des autres sont mal élevés et dissipent les nôtres, qui sont, normalement, des anges.

 Le shopping de Noël est pire que tout. Pire que le premier jour des soldes. Pire que la rentrée des classes. Que celle qui n'a jamais eu envie de se cacher pour pleurer dans un rayon de magasins de jouets jette la première pierre. Il y a la file d'attente, l'agitation, la bagarre pour les produits presque en rupture de stock et toujours ces maudits chants de Noël... Si Satan devait trouver un nouvel enfer, il s'y cacherait peut-être.

 La bonne humeur forcée. On attend tous Noël avec impatience toute l'année. Et quand il arrive, au lieu de ne penser qu'à ça, il se passe toujours quelque chose pour nous gâcher  l'avant et/ou les fêtes. Au choix : le petit dernier finit aux urgences le 21 décembre pour un bras cassé, on se fait voler notre sac à main avec toutes nos cartes bleues alors que l'on est en retard sur nos cadeaux, épidémie de gastro chez la belle-famille (ça, on n'est pas sûre que ce soit une mauvaise nouvelle).

 Le repas qui dure des heures. Bien manger, c'est un des points non négociables de Noël. Le saumon, le fois-gras, la dinde, le fromage, la bûche, les gâteaux, le chocolat... Le problème n'est pas cet étalage de nourriture, mais plus le temps que cela prend de tout ingurgiter. On aimerait bien pouvoir faire comme nos enfants et aller regarder des dessins animés dans le canapé entre chaque plat nous aussi. 

 L'explosion des compteurs. La balance voit rouge. Le compte en banque voit rouge. Les guirlandes voient rouges. Le Père Noël est rouge. Coïncidence ?

 L'organisation du Jour J des mois à l'avance. "Si on fête Noël chez mes parents le 24 à Paris, on peut partir à minuit et descendre à Toulouse dans la nuit pour être chez les tiens pour le déjeuner". Sauf que sa sœur n'est dispo que le 24 et votre frère a un avion le 25. Là, toutes les familles impliquées exposent toutes les situations possibles et imaginables pour combiner les exigences de tout le monde. Les difficultés se multiplient en cas de séparation. Terminer un Rubic's Cube est plus facile à résoudre que ce casse-tête. C'est décidé, l'année prochaine, on prend mari et enfants pour aller passer Noël aux Maldives.