Carla Bruni-Sarkozy allaite et angoisse, c'est Nicolas qui le dit...

La première dame de France a accouché, il y a bientôt un mois, faisant de Nicolas Sarkozy, le premier président français en exercice à pouponner. Bilan ? Une magnifique petite fille, de nouvelles habitudes, une vie de couple métamorphosée, voilà ce que le locataire de l'Elysée, aux anges, a révélé lors d'un déplacement en province...

Carla Bruni-Sarkozy allaite et angoisse, c'est Nicolas qui le dit...

Giulia Sarkozy a pointé son nez le 19 octobre. "La maman se porte à merveille et le bébé est en pleine santé", s'est empressé de communiquer l'heureux papa. Toujours aussi fier, loquace (et déjà en campagne), le politicien s'est confié mardi 15 novembre, lors d'une visite à la Caisse d'Allocations familiales de Bordeaux. Sans se soucier des caméras, Sarko est entré en grande conversation avec le personnel et les visiteurs de la CAF. Le sujet du débat ? L'allaitement.

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Carla et Nicolas Sarkozy, à Lascaux, fin 2010.

Référendum
 

"Vous êtes pour ou contre ça ?", a-t-il interrogé quelques mères de famille. Et de poursuivre : "Carla la nourrit. Ce n'est pas la tradition en France. Moi, je crois que c'est beaucoup mieux pour toutes les allergies, toutes les maladies... ", a-t-il pris position.

Un moyen de stimuler les défenses immunitaires, mais pas seulement...

"Pour la femme, c'est à la fois une grande joie et un esclavage". "Vous savez que mon épouse a peur de ne pas avoir assez de lait", a-t-il déclaré, prompt à révéler les questionnements intimes de sa chère et tendre.

Il faut dire que notre dirigeant - 56 ans, trois enfants (Pierre, 26 ans, Jean, 25 ans, Louis, 14 ans) et un petit-fils (Solal, 22 mois) au compteur- sait de quoi il parle : "Maintenant, je suis devenu spécialiste, à mon âge !", s'est-il vanté, avant de mesurer les avantages : "Quand même ça déculpabilise les hommes parce que ça ne pose pas le problème de donner le biberon. Vous n'avez pas à vous lever la nuit !", s'est-il enthousiasmé.

Berceuse diplomatique

Mais, qu'on se le dise, le chef de l'Etat n'est pas un goujat : "Par solidarité, je lève un œil. Et je la vois, elle est belle Giulia. Avec une mère pareille, quoi de plus normal", a-t-il conclu. Un compliment lâché in extremis pour mettre du baume au cœur de la pauvre Carlita, contrainte de se coltiner les tétées, les langes et l'eau du bain, dites-vous ? Point du tout.

Amoureuse, épanouie, notre First Lady est ravie de cette relation fusionnelle avec sa môme chérie. 

Déjà maman d'Aurélien, 10 ans, (le fils du philosophe Raphaël Enthoven) pour lequel elle dit "avoir bataillé", l'ex-top-modèle, 43 ans, désirait plus que tout connaître à nouveau les joies de la maternité. Cette baby girl, c'était le souhait le plus cher de la mamma italienne. En 2003, dans une interview à Paris Match, l'ancienne reine des podiums devenue musicienne expliquait cette sensation de plénitude ainsi : "Quand on donne la vie. Ce n'est pas innocent. C'est du lourd, comme on dit. La fin de l'insouciance. Pour quelqu'un comme moi, assez égoïste auparavant, il faut le dire, être mère a été comme un glissement dans un autre monde, D'abord, j'étais grosse pour la première fois de ma vie. J'avais pris plus de 16 kilos. Ce qui m'a le plus étonnée, c'est que je m'en fichais. Ma vanité était passée ailleurs : dans mon fils. C'était lui ma seule fierté. Et mon corps était là, grassouillet, pour le nourrir. Je lui ai donné le sein six mois. Si les contraintes sociales n'avaient rendu les choses difficiles, je l'aurais nourri jusqu'à 11 ans, comme le roi de Chine. Le sevrage-ce mot terrible - m'a fait peur. Mais puisque mon petit gazouillait devant le biberon – j'étais d'ailleurs un peu vexée - , je me suis consolée en me disant que je le laissais se lancer dans sa propre vie."

Du lait pendant 11 années ? On comprend mieux le stress de notre icône républicaine !