Quels sont les examens avant l'accouchement ?

Vous voici dans la dernière ligne droite avant l'accouchement. Mais avant de tenir votre bébé dans les bras, quelques vérifications sont nécessaires. Pose du monitoring, bilan de santé et examen gynécologique, position de bébé... On fait le point.

Quels sont les examens avant l'accouchement ?
© pitinan-123rf

Dès votre arrivée à la maternité, le rendez-vous commence par une discussion à l'appui du dossier médical. La sage-femme doit savoir comment vous vivez l'instant, si la poche des eaux est rompue, quelle est la fréquence des contractions et l'intensité des douleurs, etc. C'est aussi le moment d'exprimer vos souhaits en matière de péridurale, de position d'accouchement, de présence du papa, etc. A noter : à partir de maintenant, vous devez cesser de manger et de boire afin de pouvoir subir une anesthésie générale en cas de besoin. 

Le bilan de santé avant l'accouchement

Après vous être installée, le personnel soignant va vous prendre en charge pour faire votre bilan de santé. Les informations récoltées leur permettront de s'adapter au mieux. L'examen clinique peut varier d'un établissement à l'autre, mais il se déroule généralement selon les étapes suivantes : mesure du poids, de la température, de la tension artérielle et souvent analyses d'urine (pour déceler une éventuelle anomalie de taux de sucre et d'albumine). Si le dossier ne comporte pas de bilan sanguin récent, il faut ajouter à cette liste une prise de sang pour un bilan de péridurale, une vérification du groupe sanguin et du taux de plaquettes.

L'examen gynécologique avant l'accouchement

Ensuite la sage-femme procède à l'examen gynécologique, comparable à ceux subis par la femme enceinte tout au long de sa grossesse. C'est à dire une mesure de la dilatation du col et de la souplesse du périnée par toucher vaginal puis une évaluation de la position du bébé et de la hauteur de l'utérus par une palpation de l'abdomen. Ne soyez pas surprise si la sage-femme vous rase à cet instant ! Cela sert à surveiller l'état du périnée et à soigner une éventuelle épisiotomie. Si la rupture de la poche des eaux n'a pas eu lieu, la sage-femme la provoque. Ce geste n'est pas douloureux et il rend les contractions plus efficaces en libérant des hormones (les prostaglandines). 

La pose du monitoring

La sage-femme installe le monitoring soit dans la même chambre soit en salle de naissance si le travail est avancé (quand la dilatation du col atteint 4 cm). Une ceinture surmontée de deux "soucoupes" reliées à un appareil entoure le ventre de la maman. Elle mesure et enregistre la fréquence des contractions de l'utérus et leur concordance avec le rythme cardiaque fœtal. Vous pouvez rester allongée sur la table d'accouchement. Tant que la péridurale n'est pas posée et que le monitoring n'est pas branché en continu, vous pourrez vous lever et même marcher un peu. Toutes les heures environ, la sage-femme passera vous voir et contrôlera l'avancée du travail. C'est aussi le moment de vous perfuser. Cela permet d'intervenir rapidement en cas de chute de tension ou d'hémorragie mais aussi d'injecter un produit (les ocytocines) qui augmente si nécessaire l'efficacité des contractions. 

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